1. La Rando (6)


    Datte: 26/08/2019, Catégories: Gay Auteur: Poiluhds, Source: Xstory

    Le dîner est très sympathique. Tout le monde s’entend bien et la randonnée et la montagne occupent l’essentiel de nos conversations. Les 4 petits protégés des deux éducateurs sont installés à une table un peu plus loin, mais ils ne se font pas trop remarquer. Repas nourrissant comme il convient pour redonner des forces à des marcheurs en haute montagne. Nous allons nous coucher assez tôt en prévision d’un lever matinal. Mais j’ai du mal à m’endormir. Il fait chaud dans le refuge, les lits craquent dès que quelqu’un se retourne et le confort de la literie est rudimentaire. Je finis tout de même par sombrer.
    
    Je ne sais pas combien de temps j’ai dormi quand je sens une main qui me secoue le bras. Je me réveille assez brutalement et je vois Bastien accroupi au pied de mon lit. Je vois assez mal dans la pénombre, mais il est torse nu.
    
    Il me parle aussi bas que possible :
    
    — Paul, viens.
    
    Il y a dans sa voix et dans mes souvenirs quelque chose qui me pousse à ne pas hésiter à le suivre. J’attrape mon caleçon que j’enfile rapidement et mes Nike. Nous nous retrouvons dans le couloir. Il me fait signe de le suivre dehors. Les portes du refuge grincent, j’ai l’impression que tout le monde va se réveiller et nous demander ce que nous faisons.
    
    Bastien s’éloigne en prenant un chemin qui remonte derrière le bâtiment. Il est en caleçon et sneakers lui aussi. Quand nous sommes un peu éloignés, il s’arrête et se tourne vers moi :
    
    — J’ai envie de toi... comme l’année ...
    ... dernière.
    
    — Moi aussi.
    
    — Viens.
    
    Nous nous éloignons un peu plus quand nous entendons du bruit au bord d’un petit groupe d’arbustes de taille moyenne. A cette altitude, les arbres se poussent plus. Il me semble que quelqu’un est caché derrière le bosquet. Nous nous approchons en nous faisant signe de ne pas parler pour ne pas trahir notre présence.
    
    D’abord, je ne vois pas grand-chose, puis je discerne un peu en contrebas par rapport à l’endroit où nous sommes, le corps d’un homme comme plié sur lui même. Mes yeux s’habituent à l’obscurité et je reconnais Antoine. Nu, assis sur un rocher les jambes écartées, il se suce vigoureusement. Sa main droite tient sa queue énorme à la verticale et sa bouche l’avale presque complément. Aucun mec, même bien entraîné, ne pourrait la prendre en entier. Je suis fasciné par le spectacle de cette auto-fellation. La nuit, l’ambiance étrange de la montagne et le corps sublime de ce beau brun qui se donne ce plaisir auquel tous les hommes aspirent... tout se mélange et me met dans un état second.
    
    Bastien est tout aussi bouleversé par le spectacle. Il est collé à mon dos et je sens sa queue dure contre ma raie à travers le tissu de mon aussiebum. Il me parle à l’oreille pour ne pas attirer l’attention du beau mâle qui est en train de nous rendre fous.
    
    — Putain... quel mec !
    
    — On peut le dire...
    
    Je sens que je mouille.
    
    Puis la main de Bastien se glisse sous l’élastique de mon caleçon et commence à me caresser la chatte. C’est ...
«12»