1. FIANÇAILLES


    Datte: 24/08/2019, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: Tamalou, Source: Hds

    C'était en mai 2004, on fêtait les fiançailles d'Antoine, le petit frère de ma femme, et de Sara, une jeune femme femme d'origine catalane. La fête se déroulait dans le patelin de la jeune fille, près de Perpignan, dans les collines de l'arrière pays.
    
    Les parents de Sara avaient réquisitionné le petit hôtel du village pour loger les invités qui venaient de loin.
    
    C'était le cas de notre famille, nous étions descendus de nos Ardennes natales pour un weekend prolongé.
    
    Les festivités commençaient en fin d’après-midi et se dérouleraient jusque tard dans la nuit, dans la salle de réception de l'hôtel.
    
    À cette époque, ma femme Nora et moi venions juste de passer la trentaine.
    
    Nous n'avions pas d'enfants et même en travaillant tous les deux, nous étions un peu juste financièrement à cause de l'achat de la maison. Nous n'avions que rarement l'occasion de prendre du bon temps, alors quand nous avons été invités à la fête, nous étions déterminés à profiter au maximum de ce weekend pour prendre du bon temps.
    
    La réception était champêtre et décontractée, mais Nora avait quand même soigné sa tenue.
    
    Elle portait une robe noire évasée sans manches avec un décolleté plongeant.
    
    Le décolleté plongeant était maintenu en place par une chaînette dorée. La robe était assez courte et s'arrêtait à mi-cuisse.
    
    Autour de la taille, une autre chainette dorée complétait l'ensemble. Elle l'avait achetée exactement pour ce type de circonstance.
    
    Une robe de cocktail pour une ...
    ... fête de famille où elle voulait paraître chic et décontractée, un peu habillée mais pas trop.
    
    Comme il faisait assez chaud, elle était jambes nues et aux pieds, elle portait des escarpins noirs à bout ouvert avec un laçage autour de la cheville et des talons de 5 centimètres. L'ensemble lui donnait un look très sexy.
    
    La fiancée d'Antoine, Sara, avait une très grande famille avec de nombreux cousins qui étaient venus des patelins environnants pour faire la fête. Beaucoup de ses cousins avaient du sang gitan dans les veines et mettaient une ambiance formidable.
    
    Maintenant, les festivités commençaient par des chants et des danses et l'atmosphère était très joyeuse.
    
    Tout le monde passait un bon moment. Il y avait des tables surchargées de victuailles et des tonneaux de vin de pays.
    
    À charge pour chacun de se servir selon son bon plaisir, de s’empiffrer ou de se soûler puisqu'on dormait à l'étage.
    
    Il fallait prendre des forces car la nuit allait être longue.
    
    Du coup, je n'avais guère le temps de m'occuper de ma femme, Nora. J'avais beaucoup trop à faire avec tous ces mets délicieux.
    
    Déjà, par principe, dans n'importe quelle fête, je n'aime rester collé à ma femme. Mais là, je traînais partout.
    
    Je me mélangeais à différents groupes, parlant avec les uns, chantant et dansant avec les autres.
    
    Nora faisait la même chose et de temps en temps on se croisait ou on s'apercevait de loin.
    
    Elle traînait souvent avec un groupe de femmes, jusqu'à ce que je la vois ...
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