Le Club - Partie 15
Datte: 22/08/2019,
Catégories:
Non Consentement / À contre-cœur
Auteur: byAgentChelateur, Source: Literotica
... question de temps pour qu'il découvre votre existence.
- C'est un homme efficace visiblement, comprit Diaz. Le mieux serait tout simplement de lui proposer le même contrat qu'à Laroquette. Il est intelligent et l'acceptera pour éviter une guerre ouverte qui sera néfaste autant pour lui que pour nous.
- Mais le problème sera toujours le même, le contredit Uron, imaginons qu'il échoue, comment ferons -- nous pour l'éliminer? Et s'il décide de prendre le dessus sur nous une fois intégré?
- Testons -- le, décida le juge, cela nous donnera du temps et le temps est essentiel car désormais je sais qu'il existe et je peux moi aussi m'occuper de lui et croyez -- moi, le jour où il aura terminé le test, il sera aussi vulnérable devant nous que nous devant lui.
Les trois autres se figèrent et eurent la même pensée. Le juge était connu dans les milieux autorisés pour une chose : les dossiers secrets qu'il possédait sur toutes les personnes qu'il jugeait dignes d'intérêt et qui lui avaient permis de devenir l'homme influent qu'il était.
CHAPITRE 4
- Asseyez monsieur Kalou, proposa Christine à l'homme qu'elle venait de faire rentrer dans son bureau.
Elle détailla cet homme. C'était un homme noir aux vêtements dépareillés et décolorés et à l'âge indécis à cause de la barbe de plusieurs jours qui cachait une partie de son visage, il sentait la sueur et un peu l'alcool. En fait, il n'avait rien de particulier pour elle qui voyait passer des gens comme lui tous les ...
... jours.
- Que puis -- je pour vous, monsieur Kalou? Demanda -- t -- elle en sachant déjà qu'elle ne pourrait pas donner de réponse favorable à sa demande, il était trop avancé dans la précarité.
Il lui expliqua sa vie, ses problèmes, ses errances qui l'avaient conduit de régions en régions jusqu'à arriver à Lilleland. Elle fit l'effort d'écrire ce qu'il lui disait pour ne pas le froisser. Puis soudain, au milieu de la conversation, il la surprit.
- Vous savez, dit -- il. J'ai passé plusieurs semaines dans les rues avant d'oser venir vous voir. Si j'ai fini par le faire, c'est uniquement parce qu'un amie m'a dit que l'on pouvait vous faire confiance, elle s'appelle Opale. - Opale? répéta -- t -- elle, se crispant en entendant le nom de la pauvre fille qu'elle avait envoyé à la mort.
- Oui, elle a vécu ici, n'est -- ce -- pas? Elle s'en est sorti grâce à vous à ce que je sais. Elle a trouvé un bon emploi non?
- Oui, dans la boutique « Lupa souvenir », fit -- elle, mais...
Elle hésita puis dévisagea cet homme comme si elle le voyait pour la première fois. L'homme recula sur sa chaise.
- Et mon dossier a des chances d'être accepté? demanda -- t -- il.
- Je ne peux pas rien vous dire tout de suite, nous l'examinerons en tout cas.
- Merci madame. Je peux vous rappeler quand?
- Je le ferais, vous avez un téléphone?
- Malheureusement non.
- Alors je vais vous donner celui du foyer.
Elle lui tendit la carte du foyer qui prit avant de partir sans ajouter ...