Delphine en Bretagne (2)
Datte: 21/08/2019,
Catégories:
Erotique,
Auteur: Thalderhoff, Source: Xstory
... n’avait pas été peu fier de me faire connaître le résultat inévitable des jeux de l’amour. Je l’entends encore rire de me voir totalement paniquée par le sperme qui, coulant de ma bouche restée grande ouverte, ruisselait sur ma petite poitrine nue de cette époque.
Des ondes de plaisir me parcourent encore l’échine. Je ne pouvais oublier l’extase qu’il m’avait fait connaître avant de me faire faire, à ce qu’il m’avait dit à juste raison, ce que les mecs adorent entre tout.
Entre la résurgence des ces vieux souvenirs et mon aventure de cet après-midi, j’avais la tête toute embrouillée et une impression de vide dans ma poitrine. Je mélangeais tout dans un imbroglio d’images fugaces et imprécises. Le visage de William prenait la place de celui de Gérard et inversement.
Une fois couchée, c’était encore pire. Il fallait que je me caresse en m’efforçant de croire que c’étaient les mains de l’un ou l’autre. J’aurais donné cher pour qu’ils soient là, tous les deux si possible, m’embrassant et me pénétrant tour à tour !
J’ai dû m’endormir mais mes pensées ont fait place aux rêves et mes fantasmes se sont poursuivis toute la nuit. Au petit matin, j’étais crevée ! Mon lit entièrement défait témoignait de mon agitation nocturne.
Je devais avoir une tête à faire peur !
La maisonnée était silencieuse.
J’ai fait ma toilette puis je me suis habillée. Jean, pull, clark’s, histoire d’être en harmonie avec les lieux.
La grande pièce à vivre, une sorte de salle à manger ...
... mais sans fioriture où trônait une table immense et un buffet antédiluvien, était déserte mais un bruit de casserole venant de la cuisine m’informa que je n’étais plus seule sur cette planète.
- Ah, te v’là, ma grande ! T’veux dont quoi pour ton petit déj’ner, Café, thé
? me dit-elle dans son accens tellement charmant.
- Je veux bien du thé, mais je peux m’en occuper.
- T’es mon invitée ! Ci-bas, tu fais rin sauf si c’est moi qui t’le demande, d’accord ma puce ?
- Merci cousine Huguette !
- V’là ti pas q’tu r’commence avec tes "cousin, cousine" !
- Excuse-moi ! Je n’ai pas l’habitude.
- Alors, moi, c’est Huguette un point c’est tout sinon, gare à touai !
M’a-t-elle menacée en riant.
- Je me suis levée tard, n’est-ce pas ?
- Pour nous, sûr que oui, mais c’est que tu d’vais en avoir besoin ! Pour nous, c’est pas pareil ! Six heures, c’est tous les jours, mêm’cinq des fouais! Ça dépend de la tâche à faire, tu comprends ?
- Oui, bien sûr ! C’est dur, non ?
- C’est question d’habitude ! J’crois que pourrais pas m’lever à midi comme certaines !
J’ai jeté par réflexe un coup d’œil à la pendule accrochée au mur. Il était dix heure trente-cinq.
- En temps ordinaire, je suis plus matinale. Le voyage, sans doute !
- Tu comptes faire quouai à c’t’heure ?
- Eh bien, je ne sais pas encore. Je crois que je vais me familiariser avec les environs, voir ce qui aura changé depuis la dernière fois.
- T’vas pas voir grand chose alors ! Tu sais, ...