Nico et Jaco vont en rando - Histoires de Sexe

Nico et Jaco vont en rando

... vêtements n’étaient toujours pas secs. Nico a enlevé son slip et mis son tee-shirt et son short à même la peau. J’ai trouvé ça super excitant. Je me souviens de ces jeux de gamins pas si innocents avec infiniment de tendresse et de nostalgie. J’ai fait pareil. On a mis nos sandales, remballé les affaires dans le sac, et nous voilà repartis. Il devait être environ quinze heures. On est remonté vers le haut de la gorge. À mi-course de la remontée, Nico le coquin, qui marchait devant moi, s’est retourné et m’a dit :

— Tu m’as allumé, petit salaud.

Il avait ouvert sa braguette, et sa belle queue bien raide pointait fièrement par l’ouverture, ainsi que ses boules glabres. Et il se marrait comme un gamin en me regardant dans les yeux. J’étais aux anges.

— Pareil, je dis.

J’ai fait de même, me livrant à mon penchant pour l’exhibitionnisme. Un penchant qui, dans les années à venir m’a procuré bien du plaisir ! Et nous voilà repartis, côte à côte quand le chemin le permet, le cœur en fête, la bite comme un étendard, affichant un sourire béat. Un torrent d’images lubriques déferlait dans ma tête. J’avais tellement envie de le caresser, de sucer sa queue, d’explorer toute son anatomie… Et vice-versa. Et par dessus tout la perspective du rasage intime promis !

On a donc repris la marche à travers ces paysages magnifiques. En chemin, on a vu plusieurs petites constructions de pierre en ruines, superbes. Jadis des abris pour les bergers et les bêtes. On a parlé de cette ...

... balade, de nos vies, de choses et d’autres. Ouf, ça faisait un peu redescendre la pression qui, depuis ce matin, menaçait de faire exploser nos shorts.

Une heure après on retrouvait sa 4L. En route, on s’est arrêté au Vans pour faire quelques courses, dont une bouteille de muscadet. Vers 17 heures on était de retour au camping.

— Je suis envieux de ta liberté sexuelle, je lui confie.
— Il faut te laisser aller, Jaco. Le sexe doit être une fête, surtout à notre âge. Il n’y a rien de dégradant. Le sexe, c’est la quintessence de la vie. J’ai compris ça récemment, grâce à des rencontres de gens revenant de voyage. J’aime le sexe avec quiconque sait le vivre comme moi. Et je sais que tu es de ceux-là.

Comme il avait raison !

— OK, Nico, tu as raison. Je marche. Apprends-moi. Tu… préfères les femmes ou les hommes ? je demande.
— Je crois que je peux recevoir et donner autant de plaisir aux hommes qu’aux femmes. Mais c’est souvent plus compliqué de comprendre les femmes. Elles ont un accès au plaisir plus compliqué que nous. Toi, c’est plus facile ; je ressens ce que tu ressens, je te devine. Par exemple, là, je sais que tu penses à ton rasage gratis, petit salaud !
— T’as raison, ça me fait bien fantasmer, cette séance. C’est incroyable que je n’aie jamais pensé à ça jusqu’à ce que je voie tes belles couilles rasées, bien lisses. Moi qui pourtant ai contemplé ma bite pendant des heures. C’est vrai que c’est plus joli. T’es prêt ? On y va ?
— D’accord, mais on mange ...