Kaléidoscope (2/3)
Datte: 17/08/2019,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: GillesVersennes, Source: Hds
... continue de les observer du coin de l’œil tout en expliquant à Kim et Christophe que je risque de devoir, moi aussi, les quitter précipitamment. D'ailleurs, ça ne tarde pas. Sa bière terminée, l'homme repart aussi vite qu'il est arrivé. L'avantage de la tenue que j'ai prise pour venir, c'est que je ne perds pas de temps avec les sous-vêtements. J'enfile en vitesse ma jupe et je ne me donne même pas la peine de boutonner mon chemisier, puisque je mets mon blouson par-dessus. Même mes chaussures sont faciles à enfiler. Lorsque j'arrive sur le palier, l'homme vient tout juste d'arriver au rez-de-chaussée. Je n'ai plus qu'à prévenir discrètement Laure tout en descendant les escaliers.
6. Intervention inopinée
Heureusement que Laure est déjà sortie du parking, l'homme est monté directement dans sa voiture, qu'il avait laissée garée devant le porche de l'immeuble. Nous pouvons donc entamer cette filature sans le perdre de vue, heureusement qu'il fait encore jour en ce début de soirée. Nous nous retrouvons rapidement sur l'autoroute de Chambéry, que nous suivons pendant vingt à trente kilomètres, avant de sortir et de prendre les routes de campagne. La filature commence à devenir hasardeuse, avec un seul véhicule nous risquons de nous faire repérer. Heureusement, il s'arrête, au bout de quelques kilomètres, devant un ancien entrepôt.
Nous lui laissons le temps d'entrer dans le bâtiment et Laure vient se garer à proximité, à l'abri d'un bosquet d'arbres.
- Il faut que ...
... je le suive pour savoir ce qu'il fait. Je parierais que celui que l'on cherche, Antoine Dumont, est caché quelque part là-dedans. Attends-moi ici, c'est assez dangereux, d'autant plus que je n'ai pas pris d'arme pour aller au sauna. Si je ne suis pas de retour dans quinze minutes, tu fais venir les renforts. Et tiens-toi prête à partir si des types louches approchent.
- D'accord.
Ma tenue n'est pas vraiment adaptée à ce type d'expédition. Heureusement qu'il n'y a personne aux environs pour me voir franchir le mur de clôture, parce qu'avec les jambes écartées, j'ai la jupe remontée jusqu'à la taille, avec la chatte et le cul à l'air. Je ferais mieux de me mettre à poil, ça serait plus simple et je ne risquerais pas d’abîmer mes vêtements.
Me voici devant un ancien entrepôt. L'endroit est désert, probablement inutilisé depuis des années. La nuit commence à tomber, tant mieux, cela va me faciliter la tâche. Avec un peu de chance je parviendrai bien à trouver une porte ouverte. Non. Pas de porte ouverte. Dommage. Mais je trouve néanmoins une fenêtre mal fermée. Je jette un œil dans l'embrasure. L'endroit semble désert, tout est sombre, il n'y a aucun bruit. Il faut que je me risque à entrer, encore une occasion d'écarter les cuisses, je préfère quand même le faire pour les hommes que pour les fenêtres.
Me voici enfin dans les lieux. Tout est calme. Ma vue commence à s'habituer à l'obscurité naissante, je peux enfin distinguer des traces de lumière sous une porte, de ...