1. Ma voisine


    Datte: 17/08/2019, Catégories: fh, fhh, hbi, jeunes, frousses, rousseurs, voisins, copains, piscine, photofilm, Oral préservati, pénétratio, double, Auteur: Caval, Source: Revebebe

    ... main complaisante.
    — Eh les mecs, dit Alice, ne comptez pas sur moi pour arranger vos problèmes de queues en plus ou moins grande forme ! Moi je suis l’artiste, vous les modèles. On est chacun dans son monde.
    — C’est ça, à chacun sa merde !
    
    À ce moment, le téléphone d’Alice sonna. Elle répondit, parla quelques instants et ayant raccroché, elle nous dit :
    
    — Désolée, je suis obligée de m’absenter pendant une heure au maximum. Restez là et faites comme chez vous. Mais attendez-moi. Soyez sages les garçons.
    
    Plantés-là par Alice, Éric alla voir ce qu’il y avait à boire dans le frigidaire et ramena deux bières. Nous avons commencé à siroter en restant nus. Nous avons abordé le sujet qui était au centre de mes préoccupations du moment : l’activité de modèle « professionnel » qu’exerçait Éric, c’est-à-dire à plein-temps.
    
    — Tu arrives à en vivre ?
    — On est payés à coups de lance-pierres. Par soirée, tu gagnes entre 30 et 55 euros, jamais plus. Mais heureusement, il y a ce que donnent les étudiants après les cours, une sorte de pourboire et c’est pour ça que c’est intéressant. Souvent c’est un bon job qui peut permettre de mieux vivre les fins de mois pour des étudiants ou des retraités. Heureusement qu’il y a les peintres professionnels qui paient beaucoup mieux. Ils te prennent une demi-journée, voire une journée, plusieurs fois dans l’année. Si tu te fais repérer comme un bon modèle, tu peux facilement avoir des ouvertures avec des artistes reconnus. L’année ...
    ... dernière j’ai gagné environs 10 000 euros. Avant, j’étais intermittent du spectacle et je crevais la dalle. Alors, plutôt que de glander et attendre qu’on m’appelle, je me suis dit qu’être modèle était une sorte d’interprétation artistique.
    — Tu n’as pas eu une appréhension de devoir te mettre nu ?
    — Aucune ! En fait, dans ma petite carrière d’acteur, j’ai dû me mettre nu dans une mise en scène théâtrale avant-gardiste. Se mettre nu devant la troupe avec d’autres interprètes tout aussi nus que moi, ce n’était pas un problème.
    — Mais le public, dans la salle ?
    — Je peux te dire qu’il n’y avait pas grand monde dans la salle ! De dix à vingt personnes chaque soir ! Un magnifique flop. Maintenant, c’est le metteur en scène qui se retrouve à poil : avec ce qu’il doit rembourser, il en a pour des années. Je n’ai jamais eu aucun problème avec la nudité, d’ailleurs ça m’a tout de suite branché lorsque j’ai eu l’idée de poser comme modèle vivant nu. Pour moi, c’est devenu aussi naturel que lorsque je me mets à poil dans ma salle de bains pour prendre ma douche.
    — Oui, mais dans la salle de bains, tu es seul.
    — Je vais te dire, ce qui est le plus difficile en fait, ce n’est pas d’être nu, c’est de tenir la pose. Tu dois rester plusieurs minutes sans bouger et à ce moment-là, tu ne crains pas de bander, mais plutôt d’avoir une crampe. Lorsque je suis nu devant des dessinateurs et des dessinatrices, je dois rentrer en moi-même, prendre une attitude la plus détendue possible et ne plus ...
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