Sublimation 2 (suite et fin)
Datte: 16/08/2019,
Catégories:
fh,
Oral
pénétratio,
fsodo,
Auteur: Balou, Source: Revebebe
... mètres, une ombre se levait pour les envahir. Deux mètres, il ne leur restait plus que quelques centimètres à parcourir. L’ombre avança encore. Puis, un souffle chaud leur ébouriffa les cheveux. Une odeur de soufre emplit l’air. Céline poussa Balou dans un dernier effort. Tous deux arrivèrent sur la berge au moment où le pont s’écroulait. Les pierres furent englouties dans les ténèbres.
— Que s’est-il passé ? grogna Balou.
— Nous avons échappé à notre fin certainement.
Balou frissonnait, Céline dans ses bras, lui embrassa la poitrine. Horrifiés, ils voyaient maintenant que le pont avait été pulvérisé par quelque chose. L’ombre s’était retirée… Balou fut le premier à sortir de la torpeur.
— Il ne nous reste plus qu’à trouver une autre solution pour retraverser, dit-il en lorgnant sur le ventre rond de Céline.
— Bon l’essentiel est d’être arrivé à bon port. Tu sais que t’es marrant à poil, mais il faudrait maintenir tes bourses en sécurité, car elles doivent encore servir, renchérit-elle en rigolant.
La peur et l’angoisse avaient fait place à la bonne humeur. L’air avait changé. Etait-ce dû à la proximité immédiate du tunnel ? Balou scruta le rocher qui leur faisait face. Une large et haute entrée faite de marbre les dominait. Des torches suspendues à la paroi rocheuse permettaient d’avancer sans crainte dans cette espèce de sanctuaire. Au loin, on distinguait la fameuse lumière blanche. Le sol était plat sans aspérité aucune. Céline et Balou avançaient ...
... sereinement vers la clarté. Une bienfaisante chaleur commençait à les envahir au fur et à mesure de leur progression. Chose étonnante, ils n’étaient nullement éblouis par la luminosité. Balou regarda Céline. Elle souriait, elle brillait, « qu’elle est belle, elle porte la vie » songea-t-il. Lui était anxieux. Il savait très bien que sa compagne l’emportait dans une dimension non humaine. Le temps était devenu une notion complètement superflue, il le savait aussi.
Devant eux, se trouvait un petit banc de bois. Deux amples tuniques blanches pliées les attendaient. Ils s’en revêtirent ainsi, ressemblant à deux anges. Une coupe ciselée ainsi qu’une carafe en or remplie de vin était également à leur disposition. Ils burent longuement le breuvage, en se regardant les yeux dans les yeux. Ils respiraient l’amour. Balou était heureux, radieux. Un sentiment de félicité l’habitait. Cette douce euphorie lui provoquait de délicieux frissons, tels des orgasmes psychiques. Céline également savourait ces moments de joie et d’allégresse. Lorsqu’elle était petite fille on lui avait narré le Merveilleux, maintenant elle y était et ce, pour la seconde fois. Elle jubilait, elle portait en elle la descendance de son peuple.
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Dans le même temps sur terre, Magali avait réussi de justesse à maintenir l’enveloppe charnelle de Balou en état d’excitation. Elle était allongée à ses côtés, sa main masturbait doucement la hampe dressée. Il avait les paupières closes, mais Magali ...