1. Glissera... Glissera pas


    Datte: 16/08/2019, Catégories: fh, jeunes, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, intermast, Oral 69, fsodo, init, Humour Auteur: Gabi, Source: Revebebe

    La nouvelle qui va suivre s’appelle un exercice de style. Elle consiste, pour l’écrivain, à s’imposer volontairement certaines règles d’écriture. Dans l’exemple ci-dessous, la contrainte consiste à imaginer la même intrigue, mais vécue par deux personnages différents, l’un masculin, l’autre féminin.
    
    Mais posons d’abord le décor de notre récit.
    
    Une petite impasse tranquille dans une banlieue calme de la région parisienne (si, si, ça existe encore !!). Au fond de cette impasse, un modeste immeuble de quatre étages, bâti juste avant la guerre de 39-45. Ses dix appartements sont occupés par des retraités, des petits commerçants et deux familles auxquelles nous allons nous intéresser plus particulièrement.
    
    Première famille, les Gaymart. Le père, Marcel Gaymart, 45 ans, est responsable du trafic des métros à la RATP. La mère, Janine Gaymart, 44 ans, occupe les fonctions officieuses de gardienne de l’immeuble. Le fils enfin, l’un de nos deux héros, Patrick Gaymart, un rouquin boutonneux âgé de 20 ans, travaille comme mécanicien dans un garage voisin.
    
    Deuxième famille, les Roussier. La mère, Martine Roussier, 50 ans, travaille depuis 28 ans au Conservatoire Municipal, qu’elle dirige depuis quinze ans. Malgré son physique assez ingrat, elle a connu quelques aventures amoureuses passagères, dont l’une lui a laissé une fille, qu’elle a élevée seule. La fille, notre autre héroïne, Claire Roussier, 19 ans, une grande bringue maigrichonne, qui a hérité du physique ingrat et ...
    ... des lunettes inesthétiques de sa mère, travaille comme agent administratif au même Conservatoire municipal.
    
    Ces deux familles étant très proches, Claire et Patrick ont quasiment été élevés ensemble. Les deux jeunes gens ont en commun leur timidité maladive et leur pucelage apparemment indécrottable.
    
    Et maintenant, le point de départ de notre récit.
    
    Dans la nuit, un mécanicien amateur - et indélicat - a vidangé sa voiture dans l’impasse, répandant toute son huile usagée sur les pavés de la chaussée. Cette indélicatesse a entraîné, le matin même, la chute de l’un des résidents de l’immeuble, qui va se retrouver avec deux entorses, une sur chaque poignet. Ces entorses, bien que qualifiées de bénignes par le corps médical, sont néanmoins assez sévères pour justifier la pose de gantelets de plâtre, immobilisant complètement les deux mains pendant vingt et un jours. Cette immobilisation temporaire va obliger la victime à être totalement assistée, même dans ses actes les plus intimes.
    
    Maintenant, cher lecteur, qui, de Claire ou de Patrick, préféreriez-vous voir dans cette situation incongrue ? Comme je sais que les avis vont être fort partagés sur la question, j’ai donc décidé d’adopter les deux solutions… d’où l’exercice de style. À partir de maintenant, avant chaque séquence, un nom en majuscule, «PATRICK » ou «CLAIRE » nous indiquera si ladite séquence concerne l’un ou l’autre de nos infortunés héros. Lorsque les deux noms sont accolés ensemble, cela signifie que la ...
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