Femme douce et gentille
Datte: 14/08/2019,
Catégories:
fh,
campagne,
noculotte,
Oral
pénétratio,
fouetfesse,
telnet,
fsoumise,
hdomine,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... pas le grand frisson, pas cette vague qui vous emporte. Non. Et puis, vous êtes venue…
— Oui, oui, oui… c’est ç’là, oui…
Il a un rire bref, un petit geste de la main. Sans se troubler, il continue :
— Pensez ce que vous voulez, moi, j’ai décidé de vivre ma vie sans avoir à cacher quoi que ce soit. Pour moi, c’est évident : vous me plaisez et j’ai très envie de vous, de vous avoir à moi, de vous posséder. C’est une certitude.
— Ah oui ? Et moi, je compte pour quoi ?
— L’homme propose, la femme dispose…
Je ne sais pas trop quoi penser. Alexis a toujours été correct avec moi lors de nos conversations, il a toujours été franc, enfin, c’est ce qu’il me disait, bien sûr, mais quelque chose en moi me porte à croire, aujourd’hui encore, qu’il ne me ment pas. Mais je le trouve un peu… rapide quand même !
— Admettons… admettons… Ne croyez-vous pas que vous allez un peu vite ? Nous nous connaissons à peine !
— Sans doute… peut-être… Et ensuite, ça change quoi ? Au moins, vous êtes fixée sur mes intentions. Je sais ce que vous cherchez et en plus, je vous offre le reste : j’ai envie de vous chérir et de m’occuper de vous… Tout comme je sais que vous vous occuperez de moi.
— Vous êtes bien sûr de vous !
— Désolé d’être si… concret. Je ne suis pas publiciste pour rien…
— Je ne comprends pas bien…
Il sourit étrangement, ouvre les bras, théâtralement, brassant l’air :
— Tout a un prix, tout a un besoin, tout est achetable d’une certaine façon. Je sais, c’est ...
... cynique, mais c’est ainsi. Vous êtes une consommatrice, vous avez un besoin, je peux combler ce besoin. Et ça tombe merveilleusement bien, car moi aussi, j’ai un besoin que vous pouvez combler.
— C’est peut-être un jeu de mot pourri, mais c’est un comble !
— Trop terre à terre pour vous ?
— Oui ! Que faites-vous des sentiments ?
Paisiblement, il va s’asseoir sur le rebord du bassin :
— Vous vous dites sans doute que je suis étrange…
— C’est le moins que je puisse dire, je ne vous reconnais pas bien, je vous voyais autrement, quoique….
— Quoique ? Quel mal y a-t-il à dire à une personne qu’on la désire et que nous pouvons mutuellement nous combler, nous satisfaire ? Pas de sentiments ? Quand vous tombez amoureuse, quand vous ressentez un grand émoi, quel mal y a-t-il à savoir qu’en réalité il s’agit qu’une réaction biochimique de votre cerveau ?
— Je ne vous comprends plus : vous étiez plus romantique dans vos mails…
Il se lève, grand, si grand. Il s’approche de moi, j’ai l’impression de vivre en direct, en simple spectatrice, une pièce de théâtre.
— Vous me préférez donc en plus romantique ?
— À quoi jouez-vous ?
— N’est-ce point vous qui cherchiez l’imprévu ?
— Ah pour ça, avec vous, je suis servie !!!
Il est face à moi, un large sourire qui me fait fondre bien malgré moi. Il pose avec naturel ses mains sur mes épaules, je frémis.
— Je me souviens d’une conversation où vous disiez que le fond des choses est si dérisoire, que l’amour est un simple instinct ...