1. Sophie, Justine et Sylvie (1)


    Datte: 10/08/2019, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: SYL30, Source: Xstory

    Bonjour, je m’appelle Sophie. A cette époque, je travaillais à mi-temps, un petit job d’été dans une brasserie la place de l’horloge à Avignon. J’avais vingt et un ans, plutôt jolie (à ce qu’on dit), cheveux longs châtains clairs, un mètre soixante-cinq, ni grosse ni maigre. Je m’habillais toujours sobrement pour éviter les regards vicieux et les réflexions plus lourdes les unes des autres. Un travail assez fatigant, mais malgré tout plutôt agréable où l’on croise des gens de tout horizon. Ce serait parfait s’il n’y avait pas Julien. Un jeune homme de mon âge jouant les machos et ne ratant pas une occasion de se moquer des filles avec des blagues à deux balles. Il en pinçait pour moi, c’était flagrant. Mais il pouvait toujours rêver. Il était soûlant arrogant... Le genre de mec que je déteste vraiment. Je ne manquais pourtant pas de réparti, mais plus lourd que lui je n’ai jamais vu, certainement bien plus de deux livres au kilo.
    
    J’en parle à Justine, ma coloc et meilleure amie avec qui j’ai des rapports très intimes et bien que nous ne soyons pas lesbiennes, nous aimons laisser planer le doute en nous caressant, nous embrassant. Cela nous amuse beaucoup. Si je suis plutôt calme et réfléchie, elle qui ne fait pas dans la dentelle, c’est une fonceuse et me conseille de lui donner une leçon. Elle avait déjà sa petite idée. Nous allons bien nous amuser, me di-elle. Je n’imaginais pas aller jusque là, mais après tout pourquoi pas ?
    
    — Tu sais que j’aime lire les récits ...
    ... érotiques !
    
    — Oui, et alors ?
    
    — Et bien, je suis tombée sur un récit particulier d’un maso qui se prend pour une fille. Si cela t’intéresse, le titre est " rêve de fille réalisé" d’une certaine SYL30 sur xstory.
    
    — Ca ne risque pas, je n’ai pas du tout envie de lire des horreurs pareilles.
    
    — Et bien moi, je suis entrée en contact avec elle et faisait mine de m’intéresser à son histoire, je lui posais des questions et petit à petit une petite complicité s’est installée entre nous. Au point qu’un jour, je lui ai demandé si l’on pouvait se rencontrer pour discuter en tête à tête, par simple curiosité tu me connais ? Coup de chance, elle habite de l’autre côte du Rhône donc à dix minutes d’Avignon. Malgré sa méfiance, elle a accepté. Nous avons donc convenu d’un rendez-vous à la brasserie de l’horloge samedi matin à onze heures. Ne sachant pas moi non plus à qui j’avais affaire, je lui ai demandé si tu pouvais venir, il a dit oui.
    
    — Allez, dis-moi oui (avec un petit air de "chien battu")
    
    — Quel, rapport avec notre ami Julien ?
    
    — (En riant) Nous allons le féminiser.
    
    — Quoi ! Mais tu es folle ?
    
    — Mais non, tu vas voir, on va bien s’amuser.
    
    — Et que fait "ta copine" dans l’histoire ?
    
    — Rien, je te l’ai dit, pure curiosité.
    
    En attendant ce jour, nous nous faisions des films en riant comme des folles. Devrons l’appeler Sylvie ou Monsieur, peut-être viendrait-il travesti. Nous n’étions pas en manque d’idées les plus délirantes les unes des autres.
    
    Le ...
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