De la baise...
Datte: 09/08/2019,
Catégories:
fhhh,
fsoumise,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
attache,
boitenuit,
Auteur: Ellecoucou, Source: Revebebe
... univers.
Garée sur le bas côté de la chaussée, à la sortie de l’autoroute, il l’attendait. Elle suivit son véhicule jusqu’à sa propriété. Son cœur palpitait à l’extrême. Rejoindre un homme que l’on ne connaît pas du tout, reste quand même un acte un peu risqué. Mais elle a osé ! Et c’est bien !
Après le bisou d’usage pour se dire bonjour et la vue d’ensemble pour ressentir la personne, il l’a dirigée tranquillement dans sa maison et accompagnée à son salon, l’invitant à se mettre à l’aise et s’asseoir. Moment étrange, empreint de douceur érotique et d’expectative.
Une bouteille de vin d’exception, un Cornas 2003, pour trinquer à leur rencontre, trônait sur la table du salon. Yeux dans les yeux, regards curieux et circonspects, ils portèrent un toast à l’instant présent. Au travers des verres, la robe grenat pourpre aux reliefs sombres dansait, les effluves nets et épicés vinrent caresser leurs narines. Rapidement la discussion fut amicale, naturelle, sans aucune gêne. Chacun s’était assis dans un fauteuil en cuir noir. Lentement, il préparait en lui parlant, des tartines de guacamole…
Et soudain surgit en Marie l’envie charnelle de s’approcher de lui, de le toucher. Elle s’est levée et câlinement s’est collée à lui, l’obligeant à pivoter. Le regard de Michel-Pierre un brin interrogateur la questionnait, le sien a dû lui fournir la réponse qu’il souhaitait car enfin sa bouche se posa sur la sienne. Baiser très doux, leste, de découverte, d’attirance, de ...
... magnétisme. Ses lèvres étaient douces, longuement leurs langues s’enroulaient, s’aspiraient, s’embrassaient. Fébrilement les doigts de Marie entrouvrirent la chemise blanche de Michel-Pierre, détachant seulement quelques boutons du haut. Lentement ses mains chaudes partirent à la découverte de sa peau, de son torse, de sa douce toison aux poils poivre et sel. De longues minutes en suspens, à sentir son odeur, son parfum léger et boisé. Temps qui lui a paru pétulant et pérenne.
Pourtant, pas une seule fois il n’a tenté de venir caresser au-dessous de sa ceinture, seul son buste fut exploré par sa bouche, ses yeux, ses mains et Marie l’en remercie. Peu d’hommes auraient agi ainsi.
Il était déjà tard, se détachant d’elle il lui proposa d’aller manger avant la fermeture des restaurants. Bien sûr chacun s’appliquant à parler de sa vie, de ses espoirs, du libertinage comme eux le vivaient, avec des valeurs de respect, d’hygiène, de joie, de rire, de fête. Conversation de deux personnes qui se croisent et se séduisent. Elle se souvient seulement lui avoir demandé de pouvoir se coller à lui cette nuit… et tendrement, la main de Michel-Pierre est venue caresser sa joue.
— Oh que ma nuit fut belle ! Merci mon prince des étoiles !
Pensée du lendemain…
À leur retour, directement, ils ont rejoint la chambre à l’étage. Marie s’allongeant, timide, sur le lit… Puis s’ensuivit la magie des corps qui savent se trouver, la magie des sens qui savent se parler, la magie des cris arrachés. ...