Jet Set Inc - Histoires de Sexe

Jet Set Inc

... délicieux. À la réflexion, je crois que j’ai trop en tête l’ancienne image d’Émilie, car si ma pseudo-femme continue comme elle est partie, elle en arrivera au même degré que Carla.

C’est à ça que je songe tout en caressant les fesses et les cuisses de celle qui sommeille à côté de moi. Une bien belle cochonne, dont je me demande quelles sont les limites…

Un peu avant midi, je reçois un coup de fil très enthousiaste d’Émilie :

— Bonjour, Axelou ! Tout va bien ? Moi, je viens de me réveiller, il y a à peine un quart d’heure !
— Ta soirée fut bonne ?
— Houlala ! Tu peux pas savoir à quel point ! C’était… c’était… éblouissant, dingue !
— Tant mieux pour toi, tu vis enfin ton fantasme ! Tu étais très entourée hier soir ! Et très photographiée !
— Oui, je ne l’aurais jamais cru ! Bien sûr, je ne me fais pas trop d’illusion, tout ça n’est que de la paillette, et comme Cendrillon, le carrosse redeviendra citrouille !

Je reste dans les contes de fées :

— Comme la petite Sirène, le prix n’est pas trop dur à payer ?
— Figure-toi que non, ça passe comme une lettre à la poste ! Hugo est très câlin tout en étant gentiment pervers, comme toi, finalement.
— J’en suis fort aise !

Je n’apprécie pas trop ce genre de révélation ! En clair, ils ont couché ensemble et par-dessus le marché, Hugo est mon double, mis à part qu’il est plus riche, plus connu et plus racé que moi ! Charmant ! Pourquoi avons-nous été à cette soirée ? Pour vivre heureux, vivons cachés, je ...

... commence à mieux comprendre le sens de ce proverbe.

— J’ai rencontré pour de vrai des tas de personnes qu’on ne voit qu’à la télé ou dans les journaux, c’était irréel ! J’ai même réussi à parler avec quelques célébrités ! Et la plupart de ces bonshommes louchaient terriblement dans mon décolleté !
— Ça se comprend ! Je t’ai vue monter les marches, on ne pouvait pas manquer ton décolleté et aussi tes gambettes ! C’était une robe rouge sacrément fendue ! Ni soutif ni culotte !
— C’est une demande ou une affirmation ?
— Une affirmation ! Tu étais décolletée jusqu’au pubis ou presque. Quant aux échancrures latérales, elles remontaient à ton tour de taille. Hugo t’exhibait carrément !

Sa réponse me surprend par son ton joyeux :

— Oui, carrément ! Il m’a proposé diverses robes, tout en disant que ça serait bien de marquer les esprits. J’ai donc décidé de marquer les esprits, comme il disait !
— Tu… tu veux dire que c’est vraiment toi qui as choisi cette robe ultra voyante et non Hugo qui te l’a imposée ?
— C’est bien moi… mais maintenant que tu en causes, je me demande si Hugo ne serait pas gentiment manipulateur ?

Fronçant des sourcils, je persifle :

— Tout comme il est gentiment pervers…
— Oui, sans doute, tu as raison… Tu vois qu’il est un peu comme toi, au final, avec la différence de son expérience : il ose beaucoup plus, mais avec doigté.
— Merci de faire ma publicité…
— Oh, te fâche pas, Axelou ! C’est tellement nouveau tout ça ! Et t’inquiète pas, j’ai les ...