Fin de lycée - Histoires de Sexe

Fin de lycée

... un grand bar du centre-ville avec un billard et des vieux flippers. On y retrouve toujours des potes. J’étais vidé dans tous les sens du terme, et j’étais sûr que la honte se lisait sur mon visage. Je ne voulais voir personne.
-	Allez allez on y va… debout
-	…non je reste là
-	Écoute, tu vas pas nous forcer… à te forcer! Ha! Ha! Ha! T’as deux minutes pour te nettoyer 
-	…non… de toutes façons faut que je me rhabille
-	 Mais non, t’est très bien comme ça,
-	…je vais pas sortir comme ça, pas question
-	Fais pas ta mijaurée, tu commences une nouvelle vie, et avec du plaisir
-	Ouais, une vie avec beaucoup de plaisir
-	…pour vous peut-être mais moi, j’ai envie de mourir
-	Allez allez, tu vas voir, tu vas t’habituer très vite
-	…en tous cas je sors pas comme ça.
-	Ca tombe bien, on a tout prévu, hein?!
-	Ouais, tout!! On est d’accord, faut pas aller trop vite. On a ce qu’il te faut. Deuxième tenue!!
-	On t’a trouvé quelque chose de plus… sortable. Apporte le sac
-	Tiens.
-	…encore un délire… vous êtes vraiment tarés… complètement à l’ouest
Et il alla chercher le sac.
-	Non, pas du tout, tu vas voir, c’est pas pareil. C’est juste pour que tu sois un peu plus branché .A la mode, quoi. Tu te plains toujours de pas pouvoir t’acheter de fringues. Alors on s’est dit qu’on allait t’aider. Ouvre
Je sentais que si j’ouvrais, c’en était fait de ma résistance. Je ne bougeai pas. En même temps, j’étais très curieux de voir ce qu’il y avait dans ce sac.
-	Allez, ouvre, il ...

... est déjà neuf heures, et je t’assure, tu vas aimer
-	…ouais, tu m’as déjà dit ça.
-	Ouais, mais là on en est sûr. Tu te souviens quand on parlait de nos fantasmes…?
C’est vrai qu’un soir de délire, on avait parlé de nos fantasmes, et on avait tous les trois raconté des trucs vrais et des faux, mais quant on a l’œil, on devine ce qui émoustille vraiment l’autre. Peut-être que j’étais démasqué… j’aimais bien m’habiller en salopette.
Il mit le sac sur mes genoux
-	Tiens, ouvre le sac je te dis.
Je tirai la fermeture. Il y avait une paire de DocMartens neuves, montantes, blanches. Au moins dix-huit trous. C’était ma pointure. J’ai toujours rêvé d’en avoir, mais c’était trop cher. J’en aurais pris des moins hautes, et rouges ou bleues, pas blanches. C’est pas grave qu’elle soient si hautes, ça se voit pas avec un pantalon.
Il y avait aussi un polo blanc, dans un fin coton stretch. Ah non! Pas un polo, enfin si, mais un polo body, avec trois pressions à l’entrejambe.
Je relevai la tête et jetai un regard interrogateur : « c’est quoi ce truc encore? »
-	Continue, c’est pas fini
Je sortis du sac un short bleu clair en coton assez fin, mais il avait une bavette et des bretelles. En fait, une salopette short. C’est vrai que je leur avais dit que j’avais un faible pour les salopettes, je trouve ça trop… trop… enfin, ça  m’excite. Je me remis à bander.
-	Allez, change toi
J’osais pas bouger. 
-	Tu vas pas recommencer? Allez, enlève tout ça, et habille-toi, on sort
-	…je vais ...