1. L'invraisemblable virginité de Sylvie


    Datte: 06/08/2019, Catégories: fh, hh, grp, Oral 69, pénétratio, fsodo, Auteur: Zahi, Source: Revebebe

    ... comprendre !
    — C’est vrai, mais tu sais, elle a passé sa jeunesse en Tunisie avec son père, il paraît qu’il était très strict, le mec obtus quoi !
    — Ah bon, dis-je, en pensant que finalement son histoire est plausible.
    
    Un fait nouveau aujourd’hui, de toute la soirée je n’ai pas pensé à Catherine. Sacrée Annie, je finirai un jour par l’aimer.
    
    Chez Maître Roth
    
    Sous un soleil pâle d’octobre, Claude et moi descendons le parvis de La Défense, en nous dirigeant vers un bistrot alsacien qui fait une choucroute que Claude vénère et que j’exècre de tout mon cœur. Sur la place des Iris, nous croisons une superbe blonde, un balcon haut perché et un cul de jument, ongles rouges, talons hauts et un regard d’une impitoyable énergie. Je m’autorise un sifflement éperdu, tout en détournant le regard vers le ciel, de peur de m’éblouir, et je manque me cogner contre un ficus qui tend une petite ombre sur les gros pavés.
    
    Un peu plus loin, nous descendons des marches et nous entrons dans une grande galerie souterraine, deux jeunes se livrent à une joute de grossièretés en échangeant des coups de baskets toutes neuves sous les encouragements de trois nanas assises à même le sol, les sacs jetés pêle-mêle à côté formant un petit tas. C’est Nike contre Adidas. Ça n’arrache même pas un regard à Claude qui continue droit jusqu’au fond d’où jaillit la lumière de l’enseigne rouge du bistrot alsacien sur laquelle il est écrit « Choucroute chez Maître Roth ». Le patron, un grand rouquin à ...
    ... la figure bouffie et aux petits yeux rouges repoussés vers les tempes, nous accueille en nous serrant franchement les mains.
    
    — Alors, Monsieur Claude, cela fait longtemps !
    — Oui, c’est vrai, mais il faisait chaud, patron, répond Claude l’air égaillé.
    — Et alors ?
    — Vous imaginez ! manger une choucroute en plein été, mais j’en mourrais, patron !
    — Oh la la, Monsieur Claude, une choucroute en plein été, c’est rafraîchissant
    — Sans blague !
    
    À table, Claude commence à me parler d’un hôtel de la Martinique et de quelque autre destination exotique dans laquelle notre chère entreprise veut investir, puis d’un nouveau restaurant qu’il a déniché au vieux Paris, du côté du Panthéon, où il est allé il y a deux jours avec un ami et où il compte emmener Sylvie ce soir même. J’ai eu juste le temps de noter et le nom et l’adresse, avec application sur mon vieux BlackBerry car, avant tout, Claude est mon patron et il faut que je lui montre que je suis bien appliqué, même dans ma vie privée. Aujourd’hui, Claude est bien habillé et il veut certainement me parler d’un sujet grave. Il porte un costume rayé Hugo-Boss et une chemise Yves-Saint-Laurent avec des boutons de manchette dorés.
    
    — Paraît que t’es toujours copain avec Paul, me dit-il entre deux bouts de saucisse.
    
    Deux dents plaquées réfléchissent la lumière des spots en petits faisceaux, et quand il parle, il remue son bide et agite ses grosses mains, il est certain qu’il n’a jamais fait de sport de sa vie.
    
    — Un peu, ...
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