Chapitre 1. Ingrid : une rencontre du 3ème type. - Histoires de Sexe

Chapitre 1. Ingrid : une rencontre du 3ème type.

... financer une année dans une grande école américaine, qu’elle est trilingue, qu’elle espère « tenir » dans ce boulot le temps nécessaire. « La connotation sexuelle y est évidente… et il va falloir gérer… » me jette-t-elle en riant.

J’en ai profité pour l’interroger précisément sur sa vie privée, savoir si elle avait un ami. J’ai récolté alors, outre une moue de désapprobation pour ma faute de goût, un cinglant « ça ne te regarde pas !… » sans appel. Penaud, j’ai dû m’excuser platement.

Je ne la quitte pas des yeux. Je suis subjugué par tant de prestance désinvolte cachant un caractère bien trempé.

Insensiblement, une tendre complicité s’instaure entre nous. Je me sens bien, le vin aidant.

Elle aussi a les yeux brillants… Je suis heureux au point que soudain, naturellement, je lui prends la main. Elle frémit mais ne bouge pas, seul son regard se faisant plus perçant.

— Ingrid… lui dis-je dans un murmure, tu es belle… je suis dans un rêve… tu es merveilleuse, j’ai du mal à réaliser… je suis un vieux célibataire, j’ai connu des femmes, mais toi…

Tendrement elle place son autre main sur la mienne. Une douceur électrique m’envahit. Je fonds… Elle se penche en avant, presque à m’offrir ses lèvres. Ainsi son décolleté s’ouvre et je peux y voir, à la dérobée, deux beaux seins emprisonnés dans la dentelle… comme deux pigeons serrés dans leur nid. J’y remarque quelques grains de beauté, un soupçon de téton qui pointe… Je manque défaillir… commençant à « y » ...

... croire…

D’autant que, dans un murmure, elle me demande :

— Un bel homme comme toi… pas de copine… une fiancée ?
— Euh !… non… réponds-je en bredouillant, que des aventures… je cherche encore l’âme sœur…
— Ah !… et ton genre de femme… c’est quoi ?… poursuit-elle, ses lèvres tellement proches que je me fais violence de ne pas aller les goûter…

Mes yeux tentent d’aller plus loin, dans les siens, comme pour l’hypnotiser.

— Mon genre ?… Un peu comme toi… vraiment… au-delà de la beauté, une complicité… je crois à l’amour fusionnel… Tu vois, là maintenant… je me sens tellement bien…

En se mouillant les lèvres d’un gracieux coup de langue elle me répond :

— Merci, Jean-Pierre… moi aussi je suis bien… tu es gentil… tendre… je voudrais que ce moment ne finisse pas…

Puis, prenant un air malicieux, elle poursuit :

— Et, dis-moi… ils te plaisent ?

Je me sens surpris comme un gosse pris les doigts dans un pot de confiture !

— Pardon… qui, « ils » ? dis-je en feignant de ne pas comprendre.

Elle se cambre un peu en redressant sa poitrine. Et, d’une voix douce :

— Jean-Pierre… mes seins… tu les regardes… alors, ils te plaisent ?

Elle croise ses jambes sous la table et je sens son contact sur mon mollet, contact qu’elle maintient. Délicieusement, j’ai un début d’érection… et je commence à me faire un film…

— Oui… dis-je dans un souffle, oui… ils me plaisent…

Je la regarde dans les yeux, elle soutient mon regard. Quelque chose passe, de très fort… ...