1. Initiation ratée


    Datte: 08/03/2018, Catégories: hh, hplusag, hotel, Oral hsodo, init, Auteur: Gargentua, Source: Revebebe

    ... il n’y a personne à deux kilomètres à la ronde à part ma pomme.« Assure, mon gars ! Assure ! »
    
    Ça s’arrête à ma hauteur. J’entends la fenêtre se baisser. Les bijoux de famille dehors, je me sens gêné. Les rentrer devant lui, trop risqué. J’opte pour la solution de me baisser, genoux pliés, pour être à la hauteur du chauffeur et cacher mon attirail.
    
    Un homme d’un certain âge, pour ne pas dire d’un âge certain m’interpelle.
    
    Bonsoir de rigueur, amabilités : il recherche un groupe de jeunes gens qui collent des affiches dans la ville.
    
    Pas vu, désolé. Lui, par contre, a dû me voir dans son rétro au premier passage. La discussion s’engage au sujet du groupe d’afficheurs qu’il recherche. Ça sent l’embrouille à plein nez… J’ai peine à croire à son histoire. Mais il ne semble pas agressif ; on poursuit donc sur des banalités. Il en arrive à me proposer de chercher avec lui. Mort de rire intérieur. Pourquoi pas ? Foutu pour foutu, autant passer la soirée avec un mec. Ce sera la première fois, mais il en faut bien une ; et ce n’est pas à cette heure-ci que je vais assouvir mes envies de sexe avec une fille. D’autant qu’il a l’air gentil ; de toute façon, je suis de taille à me défendre au cas où.
    
    Il me propose de monter avec lui. Pourquoi refuser ? Depuis le temps que je rêve de cette situation, voilà qu’elle me tend les bras. J’accepte et fais le tour de la voiture pour entrer côté passager. Je profite de mon passage à l’arrière pour rentrer mes affaires à la place qui ...
    ... est la leur. Je prends donc place côté passager ; la voiture démarre. La discussion s’engage sur ma présence ici. Je lui raconte le repas chez des amis en omettant évidement le râteau pris dans la soirée. Il fait tout de même un petit effort pour me faire croire à son histoire en tournant un peu en ville, mais je vois bien que c’est moi qu’il regarde et pas trop la route.
    
    Je suis jeune, sportif ; 1,80 m pour 75 kg, les cheveux frisés, un foulard rose en soie autour du cou : de quoi en intéresser plus d’un.
    
    Il me propose d’aller prendre un café. Encore une fois j’accepte ; j’ai bien compris que les jeunes colleurs d’affiches, même s’ils existent, viennent de passer subitement au second plan.
    
    Il me monte un plan comme quoi il a les clés d’un bar qu’un ami lui aurait laissées… Peu m’importe ; nous voilà devant un café, fermé, évidemment. Presque trois heures du matin.
    
    Porte ouverte, il se dirige dans la pénombre vers le bar pour constater que la machine à café est éteinte… Pas de café. Pas grave : je ne pense pas que l’on soit ici pour ça. Il s’installe sur un fauteuil et me demande de le rejoindre. Comme c’est la première fois, j’avoue que je ne sais pas quoi faire. Il est assis en face de moi et me dit :
    
    — Viens.
    
    La première chose qui ma passe par la tête, c’est de m’asseoir sur ses genoux, et j’essaie de lui rouler une pelle. Bien sûr, ce n’est pas ce qu’il voulait. C’est un grand moment de solitude. Qu’est-ce que je dois faire ? Une pipe : je pense que c’est ...
«1234...»