Une femme d'affaires (5) - Histoires de Sexe

Une femme d'affaires (5)

... de Morphée. En bougeant le moins possible pour ne pas réveiller ses amants, elle se défait du sac de nœuds.

Pourtant, Arthur a senti le mouvement et se réveille. A la vue des deux filles nues à ses côtés, il sent le désir remonter et prend Sophie dans ses bras. Cependant Sophie s’esquive.

— Non Arthur, je t’en supplie, ne commence pas sinon je ne pourrai pas résister... et le taxi vient me chercher à 11h00 pour me conduire à la gare.

Heureusement, Claire s’est également éveillée. Voyant les deux autres enlacés, elle se méprend sur ce qui se passe.

— Eh là, pas sans moi !

Et elle colle sa bouche contre celle d’Arthur. Comme il était déjà occupé à monter, il répond immédiatement à l’assaut de Claire.

Sophie en profite pour s’échapper et va à la salle de bain. Heureusement, en femme hyper-organisée, elle a préparé ses bagages la veille et pourra être prête à l’heure.

Au moment où elle entre dans la douche, elle entend en provenance de la chambre des bruits qui ne laissent aucun doute sur leur origine. En souriant, elle ouvre l’arrivée d’eau dont le bruit couvre ceux d’à côté.

Dix minutes après, elle coupe l’eau et sort de la douche.

Dans la chambre, l’intensité du bruit a ...

... augmenté. Ils ont l’air d’être en pleine action et, pendant qu’elle s’habille, elle essaye d’imaginer ce qu’ils se font et ça la trouble profondément.

Elle est heureuse d’avoir été inconsciemment le maillon qui a permis de réunir cette fille et ce garçon qui bandaient l’un pour l’autre depuis si longtemps. Elle espère qu’ils resteront ensemble au moins jusqu’à la fin de leurs saisons respectives et qu’ils se feront l’amour souvent en pensant à elle.

Prenant son sac de voyage, elle sort discrètement de la salle de bain. Elle a de nouveau revêtu sa tenue de femme d’affaires mais elle repart avec le moral remonté à bloc. Elle jette un ultime coup d’œil vers le lit pour regarder une dernière fois ses beaux amants.

Arthur, debout sur le lit, tenant Claire par les hanches, enfonce son pieu de chair dans la croupe cambrée vers lui. Il l’encule au plus profond de ses reins à grands coups de bite. Claire émet un gémissement d’extase continu et Sophie se souvient alors: " Je comprends. J’adore ça aussi". Et en effet, elle a l’air d’adorer.

Sophie ouvre la porte de sa suite et sort silencieusement. Elle a à peine franchi un pas qu’elle entend retentir un grand cri rauque. Ils viennent de jouir.