1. La visite de Sara


    Datte: 21/08/2025, Catégories: ffh, vacances, piscine, Auteur: Pascal L'Arc, Source: Revebebe

    ... nous désaltérer, j’allais chercher puis débouchais une bouteille de vin pétillant californien millésimé Le Rêve. Et à ma grande surprise, le flacon à peine débouché, Alice réapparaissait déjà, comme attirée par le début des festivités. La jeune femme portait une robe courte et moulante d’un blanc étincelant, créant un contraste irrésistible entre ses courts cheveux or, ses beaux yeux de jade et la couleur de son vêtement. Alors qu’elle descendait les escaliers pour nous rejoindre, ses cuisses de déesse étaient livrées à nos regards gourmands. Je constatais qu’Alice avait opté pour une robe de couleur semblable à celle de notre invitée. Dans quel but ? Je ne pouvais encore l’expliquer. Revenant au service des boissons, après avoir versé le vin effervescent dans des verres de cristal autrichiens ciselés d’une finesse extrême, je les tendais aux deux jeunes femmes tout en proposant un toast en l’honneur de notre invitée.
    
    Alors que Sara déambulait dans le salon, sirotant son verre, elle reconnut l’œuvre d’un peintre contemporain angelin qu’elle avait côtoyé. Cette annonce réorienta la discussion sur les arts, notre premier intérêt commun. La jeune femme nous renseignait sur les différentes œuvres que nous avions achetées, ici à Los Angeles. Elle dissertait, précise dans ses explications, égrenait des anecdotes concernant œuvres et artistes. Son beau visage prenait des airs sérieux, avant comme à son habitude de rebasculer brusquement vers un incroyable sourire qui faisait ...
    ... fondre mon cœur. Nous étions sous le charme. Au bout d’une heure, n’ayant pas vu le temps passé, j’avais négligé mon devoir d’hôte et m’éclipsais quelques instants, laissant les deux femmes seules, à la recherche d’une nouvelle bouteille et de quelques petites choses à grignoter.
    
    Alors que je m’affairais en cuisine depuis déjà quelques minutes, Sara me rejoint, glissant dans la pièce de son pas de panthère. J’aimais la voir évoluer, le mouvement félin de son corps dans l’espace, nullement entravé par ses hauts talons. Pour expliquer sa présence, elle crut devoir préciser :
    
    — Alice a pris un appel, de sa mère, je crois… Tu as besoin d’aide ?
    — Non merci, j’ai presque fini… Merci encore d’être venue, j’espère que nous ne t’embêtons pas avec toutes nos questions.
    — Ah, mais pas du tout ! D’ailleurs, moi aussi j’en ai une.
    — Ah ? Mais je t’en prie.
    
    Sara, les deux mains croisées dans le dos, appuyée contre le chambranle de la porte, me désarma de nouveau avec son sourire incroyable, puis demanda en articulant clairement :
    
    — À quoi joue-t-on exactement tous les trois ?
    
    Avant de répondre, je m’approchais d’elle, pas à pas. Mon visage laissait voir un léger sourire. Puis, lui faisant face, je pénétrais lentement, centimètre par centimètre, son espace intime. Nous n’avions jamais été aussi proches. Ses avant-bras se posèrent sur les miens, ses mains au contact de ma peau. Ses nombreux bracelets, or, cuir, pierre, argent et bois, bruissèrent doucement. Le parfum de son ...
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