1. AU PARFUM. 1ère partie


    Datte: 18/08/2025, Catégories: Entre-nous, Les femmes, Auteur: Mib14, Source: Hds

    AU PARFUM – PARTIE 1
    
    Les Parfums ALORIS était une firme bien connue dans le milieu des produits de beauté. Ils avaient des succursales dans toutes les grandes villes d’Europe. Leur siège social était à Bordeaux en France. La firme était aussi connue pour employer, dans toutes ses boutiques, un grand nombre de lesbiennes. C’était un secret bien gardé du public, mais pas des femmes qui cherchaient un emploi.
    
    Mariana étudiait l’histoire de l’art à l’Université de Lyon et cherchait un emploi à temps partiel pour pouvoir s’offrir un appartement plus grand. Elle arrivait d’Italie et même si les écoles d’art étaient nombreuses dans son pays, elle avait préféré s’éloigner de son environnement familial. Mariana était lesbienne et, à 22 ans, elle commençait à vouloir sortir du placard. C’était plus facile quand on était à l’étranger. De plus, elle parlait très bien le français. Une femme qui travaillait pour ALORIS à Pise lui avait mis la puce à l’oreille. C’était une amie de sa tante qui avait 30 ans de plus que Mariana et qui avait perfectionné sa technique en ce qui concerne les amours saphiques. Mariana découvrit également que sa tante n’était pas totalement étrangère à ce genre d’ébats même si sa famille était très prude.
    
    Mariana s’était installée dans le vieux quartier de Lyon où il y avait une grande boutique ALORIS située tout près de chez elle. L’amie de sa tante lui avait prodigué des conseils pratiques : il fallait aller porter sa demande d’emploi en personne, ...
    ... surtout quand on était une belle fille comme Mariana (cheveux noirs un peu frisés, petits seins en forme de poires et belles petites fesses). Il fallait aussi trouver une occasion dans la conversation pour montrer son intérêt pour les filles ou au moins son indifférence envers les hommes.
    
    Une fois à la boutique, on la dirigea au premier étage où se trouvait le bureau de l’agence. Une fois Mariana disparue dans l’ascenseur, les vendeuses ne se gênèrent pas pour faire des commentaires.
    
    « Tu penses qu’elle est de l’équipe ? »
    
    « J’espère. Si oui, je veux tout lui montrer »
    
    « Je sais ce que tu vas lui montrer mais je suis certaine qu’elle voudrait plutôt voir les miennes »
    
    « Nous avons toutes vu les tiennes et ça ne vaut pas le déplacement »
    
    Les rires fusèrent à cette dernière remarque. Les deux femmes se firent des grimaces et des reproches. La gérante du plancher s’interposa avant que ça n’aille plus loin.
    
    « Allez mesdames, au travail et ne vous jetez pas toutes sur cette pauvre fille »
    
    Mariana avait des papillons dans l’estomac mais Odile qui faisait l’embauche la mit tout de suite à l’aise. Odile était là depuis 20 ans au moins. C’était une femme dans la cinquantaine, élégante, bien maquillée et qu’on pouvait considérer comme belle pour son âge. Son visage agréable était agrémenté d’un sourire qui semblait permanent. On ne voyait les formes de son corps que lorsqu’elle se levait et elle ne se gênait pas pour le faire plusieurs fois pour chercher un dossier ...
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