Révélation...
Datte: 04/08/2025,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Alainylon, Source: Hds
... marbré de rouge.
-Je t’en prie, non ! M’implora-t-elle d’un timbre de voix cassé.
De grosses larmes roulaient sur ses joues. Sa bouche tremblotait. Elle cherchait dans mon regard à savoir ma pensée. Puis sa tête retomba dans ses paumes ouvertes, et elle se mit à sangloter comme une petite fille. Je me réjouissais de la voir craquer. La partie était presque gagnée. Je la tenais en mon pouvoir. Je me dis que je devais encore attendre, de la faire mariner quelque instant dans son jus avant de la dévorer. La crise de larmes se calmait. Elle reniflait, mais gardant toujours le visage dans ses mains.
-C’est du joli ! Ironisais-je.
-Je ne sais pas pourquoi, tenta-t-elle de se justifier, le visage dans les mains.
-Oui je sais c’est-ce qu’elles disent toutes ! Ricanais-je. Bien sûr, je pourrais faire une exception, fermer les yeux sur ces preuves.
Elle cessa aussitôt de geindre, pour relever son visage baigné de larmes, son maquillage avait coulé. Un espoir faisait briller ses yeux. Elle renifla.
-Tu ferais ça ! Lâcha-t-elle.
-Minute ! L’interrompis-je. Je n’ai jamais dit que j’allais le faire, bien sûr que je pourrais le faire, mais cela suppose qu’il va falloir payer mon silence.
Elle fronçait ses sourcils, avant de laisser tomber.
-Payer ? S’exclama-t-elle. Et combien ?
Je la laissais de nouveau mariner, avant de lâcher : -Qui te parle d’argent ?
À voir son regard se durcir, elle avait deviner mes intentions. Pour s’en convaincre elle lâcha : ...
... -Alors quoi d’autre ? Abandonnant les larmes de victime pour jouer les offensées.
-Voyons fait donc travailler tes méninges.
Elle rougit violemment avant de lâcher : -Tu n’y pense tout de même pas ?
Je ricanais dans ma tête.
-C’est vrai, je reconnais que c’était une blague. Tu peux t’en aller.
-Tu en ais sûr ? M’interrogea-t-elle.
-Si je te le dis, mais après, et seulement après, qu’en je serais seul je téléphonais à mon frère.
-Et tu lui diras quoi ?
-A ton avis ?
Je gardais un temps le silence, et laissais tomber d’une voix morne : -Peut-être qu’il te pardonnera. Tu sais avec lui on ne c’est jamais !
Elle restait immobile, se mordant la lèvre, se tordant les poignets. Je sentais qu’elle était prête à céder à mes caprices.
-Ecoute, est-ce la peine d’en arriver là ! Tentant un dernier coup de poker.
-Que ce soit clair ! Soit tu acceptes et alors tu te plies à mes quatre volontés, soit j’en parle à mon frère, à toi de choisir, mais fait le vite, je n‘ai pas que ça à faire.
Elle écoutait. J’avais les yeux braqués sur elle. Ses épaules s’affaissèrent, elle répondit d’une toute petite voix, sans oser me regarder.
-Je… te…non, je suis d’accord… oui je ferai ce que tu attendras de moi… -Alors parfait ! Tant que tu seras gentille et obéissante, ton mari n’en saura rien.
Je m’approchai d’elle et je l’adossai contre le mur et, là, je posais mes lèvres tendrement sur sa bouche, elle avait un peu protesté au début mais avait fini par ouvrir ses ...