Nom d'une pipe ! - Histoires de Sexe

Nom d'une pipe !

... mal garée. Et puis je ne pouvais pas deviner que les « bip » agaçants étaient émis par un radar de recul. C’était une voiture et non un sous-marin doté d’un sonar ! En fait, non, je me souviens qu’il n’avait pas crié. Sa voix s’était simplement amplifiée d’un coup et j’avais pensé prendre le plafond sur la tête.

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— Peut-être quoi ?
— Peut-être que tu devrais me conseiller.
— Pour ?
— Pour que je sois moins nul en caresses.
— Non. C’est trop de boulot. J’ai la flemme là…
— Je sais, ma Juliette… Mais j’aimerais tellement devenir un mari excitant un jour.
— Impossible.
— Tu pourrais essayer, non ?
— J’y gagnerais quoi, moi ?

Il a sa bouche sur mes cheveux. Il sait que j’adore ça.

— Je pourrais t’emmener en plongée avec moi.

Non. Il ne le fera pas. Il a toujours refusé. La seule chose qu’il m’ait refusée jusqu’ici. Il le ferait vraiment ?

— C’est promis ? Quand ?
— Oui. Promis. Quinze jours.
— Promis ? En vrai ?

Mon « en vrai » devrait l’alerter. Je ne plaisante jamais avec un « en vrai » dans une discussion. C’est mon ancre à moi. Mon point d’attache. Une fois qu’on a dit « en vrai », c’est du solide. Du béton.

— En vrai, oui.

Mon anniversaire bientôt. Il est malin mon mari. En plongée avec lui ! Ma première fois. Une lubie récente née du fait qu’il soit spécialisé plongeur démineur. Et de combat également. Moi je n’ai pas envie de déminer quoi que ce soit. Pas plus que combattre qui que ce soit. ...

... Mais plonger, oui. C’est presque devenu une obsession.

— D’accord… Tu pourrais relever mon débardeur sur mes seins. Pour commencer…
— Oh Juliette ! T’es dingue ! On pourrait nous voir.
— Avec de très bonnes jumelles alors.
— Pas de la ville ! Quelqu’un pas loin. Un voyeur planqué dans un taillis. Un chasseur furtif.
— Un chasseur… En août ?
— Un chasseur-voyeur-furtif, oui. Parfaitement. Et des voyeurs furtifs ou exhibitionnistes. Les voyeurs juilletistes sont moins actifs, mais en août… ils sont terribles !
— Et si j’ai envie de voyeurs, moi. Tu es sûr qu’il y en a là ? Ça m’exciterait.
— J’en ai repéré trois. À 11 heures. Dans l’arbre là-bas. Le gros peuplier.
— Oh… trois types dans un arbre ?
— Ouais. Des voyeurs grimpeurs. Les pires ! Des pervers !
— Des piverts ?
— Non. Les pires pervers qui soient. Ils vont tout voir !
— Tant mieux alors. Relève-le… Relève mon débardeur.

Il a remonté le coton blanc sur ma poitrine. Mes seins bandaient déjà, mais là c’est une apothéose. Mes tétons ne vont pas tarder à hurler qu’ils veulent être pincés.

— Tes doigts maintenant.
— Je fais quoi de mes doigts ?
— Tu effleures mes pointes de seins.
— Ah ! OK. Avec quels doigts, ma chérie ? J’en ai au moins une dizaine.
— Moi aussi. Et tu vas les prendre dans la figure si tu continues…

Je sais qu’il sourit bêtement dans mon dos. Je sais qu’il voit mes seins danser sous mon souffle devenu désordonné. Déjà, l’excitation m’empêche de respirer correctement. Je sais qu’il ...