A Travers Le Brouillard 1/2 - Histoires de Sexe

A Travers Le Brouillard 1/2

... essayer de savoir quoi.

***

Pour Jade, l' après-midi dura une éternité. Allongée sur le dos, elle attendait que son mari veuille bien venir la chercher. Lorsque l'on est inactif, les heures passaient avec une lenteur exaspérante et elle finissait presque par regretter de lui avoir tenue tête.

Il voulait qu'elle soit nue et elle avait fait sa prude alors que la veille il l'avait exhibée dans une nuisette transparente. Du coup elle était partagée entre un sentiment de fierté pour avoir résisté et une sorte de culpabilité qu'elle ne comprenait pas.

Il devait être 19 heures lorsque son mari daigna revenir mais en soulevant la tête pour le regarder, son sang se glaça dans les veines en découvrant qu'il était accompagné par son père.

Le drap était trop loin pour qu'elle puisse recouvrir son corps, aussi, toute honteuse, elle cacha ses seins et son sexe avec ses mains, ne recouvrant pas vraiment une grande surface.

Elle était tétanisée et ne savait pas quoi dire. Ce fut Henri qui parla le premier.

- Mon père s'inquiétait, il a trouvé que j'avais été trop dur avec toi et il voulait te réconforter.

Complètement paniquée de se trouver dans cette situation, les larmes au bord des yeux elle réussit à dire

- S'il vous plaît, sortez, je ne suis pas présentable,

- Mais si, tu es très belle, la coupa Charles. Tu as un très joli corps que tu me montrais souvent avant ton accident.

- Hein, comment ça

- Lorsque tu faisais tes séances de photos de nues avec ...

... Henri, tu aimais que j'y assiste.

La jeune comtesse était complètement perdue, ne comprenant pas comment elle avait pu demander à son beau-père d'être présent alors qu'elle posait à poil pour son mari.

Elle se demandait dans quelle famille elle avait bien pu tomber.

Son beau-père, sans rien demander, s'assit sur le bord du lit alors qu'Henry restait debout, un sourire étrange au coin des lèvres.

- Tu retires tes mains et tu montres à mon père ton corps, il y a tellement longtemps qu'il ne l'a pas vu que tu lui ferais vraiment plaisir.

- Mais!! je....

- On est une famille, renchérit-il, et la moindre des choses c'est que l'on se fasse plaisir.

Jade était complètement déroutée. Elle ne voulait aucunement faire de la peine à son beau-père qui avait toujours été gentil avec elle. Renonçant à résister davantage, elle mit ses bras le long du corps pour le plus grand bonheur des deux hommes.

- Tu es merveilleuse, s'exclama Charles sincèrement.

Ne demandant aucune autorisation, il posa sa main sur un des seins de la jeune femme qui sursauta sans toutefois le repousser. Ils avaient réussi à vaincre sa résistance car elle préférait aller dans leur sens pour éviter d'autres conflits.

Elle savait maintenant qu'elle n'était pas de taille pour gagner contre son mari et elle était trop fatiguée pour mener une bataille perdue d'avance.

En sentant la main du vieil homme sur son mamelon, elle espérait que son époux serait là pour remettre son père sur le droit ...