Annie
Datte: 26/07/2025,
Catégories:
fh,
extracon,
Collègues / Travail
Oral
pénétratio,
occasion,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... si vous le souhaitez.
— Volontiers, je vous griffonne mon adresse, je vous attendrai dans la rue, s’il fait beau.
Et il fait beau. Une sorte d’été indien en ce mois d’octobre. La Jaguar approche de l’adresse donnée, je scrute les trottoirs à la recherche d’un austère tailleur sombre et je ne vois rien. On me klaxonne, je prends une contre-allée en essayant de me faire un torticolis. On tape au carreau. Je descends pour lui ouvrir courtoisement la portière. Je ne risquais pas de la reconnaître : cheveux détachés avec un brushing qui forment une touffe volumineuse autour du visage, lunettes de soleil, maquillage discret, petite robe d’été vivement colorée surtout en rouge, escarpins à hauts talons noir brillant, large ceinture et pochette assortie.
— Compliments, Madame, vous me bluffez et je ne vous avais pas reconnue.
— Contente que ça vous plaise. Il fallait bien cela pour aller dans l’endroit choisi, je pense.
Le cuir du siège n’en revient pas. Quel dommage d’être obligé de regarder la route ! Ses longues jambes se croisent et se décroisent sans le moindre bruit, pas de collants aujourd’hui. C’est vrai qu’il fait presque trente.
— Hum… C’est le jour des premières : première fois que je monte dans une si belle et confortable voiture, première fois que je vais en tant que cliente dans un restaurant de cette catégorie. Nous n’avons qu’un « panier » lors de nos déplacements, une indemnité forfaitaire de repas d’environ dix euros…
— Mais rien ne vous empêche d’y ...
... aller à titre privé, juste pour essayer ?
— Rien, sinon le porte-monnaie. Quand j’ai payé loyer et charges dans Paris intra-muros, sans me plaindre, je ne peux pas me permettre ce genre de folies.
— Alors, inaugurons.
Il fallait bien une Jaguar au milieu des Porsches et autres Ferraris. A priori, cette gentilhommière perdue en pleine nature est un repaire de couples illégitimes, dont une bonne douzaine occupent les tables. On parle bas, les sourires sont entendus, des mains se cherchent sur les tables… Pile-poil la bonne ambiance. Évidemment et heureusement, ce qui est dans les assiettes et dans les verres est à la hauteur de nos attentes. Mon invitée est ravie.
— J’ai vu sur Google Earth qu’il y a un plan d’eau là, juste à côté. Une promenade digestive vous dirait ?
— Oh, bonne idée, sinon je vais devoir dégrafer ma ceinture.
Elle va « se repoudrer » comme on dit lorsqu’une femme va simplement pisser, pendant que je règle la « douloureuse ». Elle l’est ! Mais bon… Nous marchons sur une allée de petits pavés, des canards nous suivent, elle respire à grandes bouffées, gonflant sa poitrine déjà bien agressive. Je la regarde à la dérobée. Ses talons l’allongent, bien sûr, mais provoquent également une légère bascule du bassin vers l’avant, renforçant sa cambrure et son postérieur repousse loin la jupe à godets qui oscille à chacun de ses pas. De profil, avec sa taille fine, elle me fait penser à un Sagittaire. Pas le signe, mais cette figure mythologique d’homme à ...