Annie
Datte: 26/07/2025,
Catégories:
fh,
extracon,
Collègues / Travail
Oral
pénétratio,
occasion,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... un cellulaire sur ligne sécurisée, et file dans le bureau voisin en référer au big boss. Le directeur du service informatique se rapproche de Bill.
— Mais, ce que vous faites, là, vous croyez que d’autres peuvent le faire également ?
— C’est évident. Je dirais même, d’autres le font. Ils se comptent par quelques dizaines, voire quelques centaines, mais ceux qui peuvent le faire le font et s’arrangent pour ne plus avoir d’impôts à payer, soit qu’ils modifient leur taux, soit qu’ils marquent comme payé ce qui ne l’est pas.
— Un sacré manque à gagner pour nous…
— Oh, pas forcément, ce sont en général des marginaux qui font du black et des petites magouilles. Non, ce qui est dangereux, ce sont ceux qui vendent leurs capacités à de plus gros : je te file dix mille et je ne paye plus cent mille. C’est là qu’est le trou, s’il y en a un. Mais j’en suis persuadé.
— Et vous prétendez pouvoir empêcher cela ?
— Oui. J’ai mis au point une sorte de virus « gentil », comme un vaccin, les toubibs se servent d’un virus désactivé pour transporter le remède à telle maladie. Mon virus agit comme ces produits qu’on met dans les radiateurs de bagnoles qui fuient. Il se porte là où il y a des trous et il les bouche. Le serveur devient alors inviolable.
— Magnifique !
— Oui, sauf qu’il est connecté à un réseau de plusieurs centaines de postes autorisés qui eux sont faillibles… Ne serait-ce que par Windows qui est un gruyère. Et comme ces postes ont en général également un accès ...
... Internet, ce sont autant de portes d’entrée possibles.
— D’accord, mais on a un frontal avec pare-feu, multiples antivirus, très bien protégé.
— Vous plaisantez, je suppose. Tous ceux du commerce ont été conçus par de gentils ingénieurs, très compétents, mais qui n’ont aucune idée du piratage. Ce sont tous des passoires. Quand vous en mettez plusieurs, vous diminuez le nombre de trous, c’est sûr, mais il en reste toujours. Et il y a des tout petits programmes qui se chargent de les détecter. Le mien en contient, c’est comme ça qu’il les bouche.
— Et donc vous affirmez que votre protection est fiable à cent pour cent ?
— Non ! Faut être honnête, c’est non. Il y a sûrement un type qui réussira un jour à la craquer. Mais pour le moment, il n’y en a pas, et je bosse à longueur d’année pour faire évoluer mon produit, pour avoir toujours une longueur d’avance. Voyez, on a renversé la vapeur : avant, les hackers avaient toujours une longueur d’avance et on fabriquait un antivirus quand des centaines de milliers de postes étaient infectés. Maintenant, les mêmes hackers cherchent désespérément à craquer ma protection.
Le guignol au mobile revient et fait un hochement de tête à ses acolytes. On s’assied autour d’une table, je sors le contrat préparé. Là, c’est le directeur financier qui fait des bonds. Il n’a rien lu sauf la dernière page, le prix.
— Attendez, Monsieur, imaginez un seul instant que les Russes – au hasard, parce qu’ils sont parmi les meilleurs dans ce domaine – vous ...