La pêche au gros_4
Datte: 25/07/2025,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Briard, Source: Hds
... as réussi là un coup de maître. Avec deux flottes et deux pêcheries, nous allons diriger la plus grosse société de pêche d’Europe, résoudre les problèmes de régulation entre nos deux pays et réconcilier les marins pêcheurs anglais et français. On devrait te décorer rien que pour ça.
- Oh, tu sais, je ne cours pas après les honneurs, je les laisse à qui en veux ou en a besoin.
Elle s’était levée et approchée de lui.
- Moi, mon honneur et ma fierté, c’est d’avoir une femme telle que toi à mes côtés et de savoir en plus que cette femme m’aime, me comble au-delà de toutes mes espérances. Que veux-tu que je réclame d’autre à la vie.
Elle se lova contre lui.
- Je ne sais pas moi, il n’y a rien d’autre dont tu as envie pour compléter ta panoplie du bonheur.
Elouan fit semblant de réfléchir un instant, la regarda l’air satisfait de lui, puis, sans qu’elle ne s’y attende, mit un genoux à terre devant elle.
Il lui saisit la main et la regarda, toujours en souriant amoureusement. Il fouilla dans la poche de sa veste et en sortit un petit écrin qu’il ouvrit, révélant une superbe bague de fiançailles.
- Si, tu as raison, il me manque quelque chose. Azilis Kerjouan, acceptes-tu de m’épouser.
- Elouan Le Goff, du plus profond de mon cœur, oui, je le veux.
Il lui passa la bague au doigt, se releva, l’enlaça et l’embrassa très amoureusement.
Sitôt leurs lèvres séparées, elle se recula juste assez pour que leurs regards se croisent.
- Et maintenant mon ...
... Elouan, est-ce qu’il te manquerait encore quelque chose ?
- Probablement que oui, mais, ma chérie, ce qu’il me manque, nous avons tout le temps pour le faire.
- Tout le temps, tout le temps, tu sais, le temps, et bien, il passe vite et je ne resterai pas éternellement jeune. Aussi, monsieur mon amour, il faudrait nous y mettre, et ce, dès aujourd’hui.
Il la souleva de terre et l’embrassa.
- Tu as raison, mettons-nous-y tout de suite.
Elle éclata de rire.
- Repose-moi grand fou, je te faisais marcher.
- Ah bon ? tu n’es plus si pressée ?
- Non, je ne suis plus pressée mon cher futur mari. Nous avons bien travaillé et, d’ici neuf mois, il est bien possible que ce qu’il te manque je sois en mesure de te le ou la donner.
Il la reposa délicatement au sol, mit la main sur son ventre et la regarda l’air interrogateur.
- Non ? Déjà ?
Elle lui fit son plus beau sourire.
- Oui, déjà. Je le sais depuis hier soir. J’ai même fait deux fois le test pour être sûre. Tu vas enfin être papa.
Il la serra fort contre lui.
- Oh mon dieu, que je suis heureux. Tu ne peux pas savoir.
- - Eh, fais doucement, je suis une petite chose fragile maintenant.
Elouan sembla se concentrer tout en lui massant le ventre.
- Sais-tu comment j’aimerais que nous l’appelions ?
- Non, je n’y ai pas encore réfléchi. Tu as une idée ?
- Oui, si tu veux bien, nous lui donnerons un nom bien de chez nous. Nous l’appellerons Digoll.
La jeune femme sourit et regarda ...