1. Mieux vaut tôt queutard_5


    Datte: 23/07/2025, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Briard, Source: Hds

    ... deux. »
    
    « Un deal, à d’autres. Ca t’a toujours plu de m’humilier en me piquant mes amants. En couchant avec, soi-disant pour me prouver que tous les mecs se valent. Petit clin d’œil au passage, tu as du pot qu’aucune de tes victimes par queue interposée, n’ait jamais tenté de te voler ton homme. »
    
    « Quoi, Rodolphe, qui d’autre en voudrait ? »
    
    « Là n’est pas le sujet pour l’instant. Je n’ai jamais été jalouse de ta beauté. Nous sommes nées comme la vie nous a faites. Je n’ai jamais été, ne suis et ne serai jamais aussi belle que toi. Mais, les hommes qui s’arrêtent à la beauté extérieure d’une femme, ne sont, finalement, pas très intéressants et, la plupart du temps, de vrais queutards. Je ne t’ai jamais jalousé ta beauté, parce que j’ai la mienne et, qu’intérieurement, il n’y a pas photo entre nous deux. Ça, je l’ai toujours su. Tu as eu beau me piquer mes amants, tu n’as jamais émis le moindre regret. Je savais pertinemment que si je te disais que je sortais avec Sylvère, tu te précipiterais pour le mettre dans ton lit. Je te l’avais dit : Celui-là, tu n’y touche pas. Mais tu n’as pas pu résister. Il fallait que tu me montre que c’était toi qui l’emportais toujours sur moi pour les hommes. Eh bien tu as eu tort. »
    
    « Comment ça ? »
    
    « Je ne sors pas avec Sylvère. J’ai fait un deal avec lui et il a parfaitement joué son rôle. J’adore l’artiste qu’il est et nous allons faire du chemin ensemble. Mais mon admiration pour l’artiste s’arrête là. Nous nous apprécions ...
    ... professionnellement, mais je ne choisis pas mes amants au berceau. Excuse-moi Sylvère, c’est une image. Mais je pourrais être ta mère. »
    
    « Ma mère certes non, mais ma grande sœur oui. »
    
    « En revanche, tu m’as jalousé ma réussite, sans jamais te demander si elle n’était pas due au travail ! Tu t’es toujours reposée sur quelqu’un pour tout dans la vie, sans quasiment jamais ne rien faire par toi-même. Regarde ton entreprise, héritée de ton pauvre père qui doit se retourner dans sa tombe s’il voit ce que tu en as faite. Eh oui, ma pauvre Serena, autant tout mettre à plat maintenant, c’est moi qui l’ai rachetée. Je suis ta patronne. Bien entendu, je ne t’imposerais pas, comme à ce pauvre Herb, de m’appeler patronne. »
    
    « Il ne manquerait plus que ça ! »
    
    « Mais, la vie va changer pour toi. Et pas que la vie au bureau, crois-moi. »
    
    C’est le moment que choisit Rodolphe pour prendre la parole.
    
    « Ma pauvre Serena. Tu croyais que j’étais aveugle, que je ne savais pas que tu couchais avec tout ce qui bouge ? Il y a très longtemps que je sais tout de tes frasques sexuelles. Tu t’es moquée de moi, tu as abusé de ma gentillesse, de ma fidélité et de mon argent. Mais c’est terminé tout cela. J’ai consulté mes avocats. Nous allons divorcer et tu n’auras rien de tout ce qui m’appartient et pour lequel j’ai trimé dur. Nous avons un contrat de mariage et, lorsque nous aurons divorcé, il ne te restera plus rien, car, même ce que tu possédais avant de nous marier, tu l’as perdu. ...