Ce que femme veut « encore et toujours »
Datte: 19/07/2025,
Catégories:
fh,
extracon,
vacances,
amour,
massage,
caresses,
confession,
nostalgie,
extraconj,
Auteur: Patrick Paris, Source: Revebebe
... choisir. En plus, il est bien situé, à deux pas de chez Thuan.
Juste une nuit, notre circuit démarre demain. Ce soir, Thuan nous fait connaître la vraie cuisine thaïe, pas celle des restaurants pour touriste, un régal.
Audrey et Thuan passent la soirée à se remémorer le nom de leurs amis communs, le nom des profs, et quelques anecdotes que je n’avais jamais entendues. Je suis d’une oreille distraite attentif à savoir si, malgré ce qu’Audrey m’a assuré, il n’y a pas eu au moins un petit flirt entre eux. Je me fais des idées.
Demain, le départ est à midi, pas besoin de se lever tôt.
À l’arrivée du bus, notre guide, une femme encore jeune nous salue et se présente, Bào Châu. J’appris par la suite que cela signifiait « Perle précieuse », ça lui va bien.
Nous allons passer dix jours avec elle, je craque déjà pour son sourire et ses yeux en amande. Pour notre premier repas, elle vient s’asseoir à côté de moi, me pose mille questions sur la France, elle veut tout savoir. Audrey me fusille du regard. À l’avenir, il faut que je sois plus discret.
Avant de partir, Bào Châu, toujours souriante, nous donne des détails sur ce que nous allons visiter ensemble. Je suis sous son charme, bercé par sa petite voix aiguë caractéristique des Asiatiques. Si je n’étais pas marié, si Audrey n’était pas là, si j’étais plus jeune… Fantasme, fantasme.
Circuit classique illuminé par le sourire de notre guide. Au retour à Bangkok, le groupe se sépare. Après échange de nos e-mails, ...
... chacun repart en se jurant de s’écrire, de s’envoyer des photos, sachant que personne ne recontactera jamais personne.
Je quitte ma guide avec un brin de tristesse, sans oser lui faire la bise devant Audrey qui me surveille du coin de l’œil.
En nous retrouvant, Thuan, lui, ose faire la bise à Audrey qui semble heureuse de le revoir. Il va nous faire visiter sa ville pendant les trois jours qui nous restent.
Manque de chance, dans le hall de l’hôtel, je me prends les pieds dans je ne sais quelle valise, patatras par terre, j’ai l’air malin. Impossible de marcher, cheville tordue. Il faut que l’on m’aide à regagner notre chambre. C’est bien ma veine, avec le programme que nous avons prévu.
Thuan, jamais à bout de ressources, me conseille de voir un de ses amis, pas un kiné diplômé, non, moitié masseur moitié rebouteux :
— Il te remettra ta cheville en moins de deux. Tu devrais être sur pied rapidement.
Je n’aime pas trop ce genre de charlatan, mais qu’est-ce que je risque ? Déjà, Thuan téléphone pour me prendre un rendez-vous.
— Voilà, c’est réglé. Il viendra demain dans l’après-midi, tu n’auras pas à bouger d’ici.
Je suis un peu triste pour Audrey qui s’était faite une telle une joie de visiter Bangkok que je ne veux pas la priver :
— Vas-y avec Thuan.
— Non, je ne peux pas t’abandonner mon chéri, tu vas t’ennuyer tout seul. Nous irons ensemble, plus tard.
— Plus tard ? Il ne reste que trois jours. Et si demain ça ne va pas mieux, je ne veux pas te ...