Ce que femme veut « encore et toujours »
Datte: 19/07/2025,
Catégories:
fh,
extracon,
vacances,
amour,
massage,
caresses,
confession,
nostalgie,
extraconj,
Auteur: Patrick Paris, Source: Revebebe
... dû m’y attendre, Julien s’est débrouillé pour s’asseoir à côté de notre guide thaïe, ben voyons ! Ce soir, mon vieux, tu vas m’entendre.
Circuit traditionnel… rien ne manque : une balade en Calèche, un marché flottant, une école, un repas chez l’habitant, et des palais, des temples et des Bouddhas, plein de Bouddhas. On en a vite une indigestion, mais les photos seront belles.
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Une heure de vol depuis Ching Maï. Pas le temps d’un petit somme, nous descendons sur Bangkok. Le plus long, attendre les bagages, en espérant qu’ils ne sont pas perdus… toujours le même stress.
Thuan attend notre bus devant la porte de l’hôtel. Il nous accueille à bras ouverts, enfin, surtout moi, avec deux grosses bises, et m’aide à porter ma valise.
Pas de chance, dans le hall, Julien se tord la cheville, il a du mal à se relever. Heureusement, Thuan est là, il m’aide à le soutenir pour regagner notre chambre. Si c’est une entorse, il va avoir du mal à marcher, la fin de nos vacances risque d’être gâchée. Thuan nous conseille un masseur local qui devrait pouvoir le soulager. Sans attendre, il le contacte pour nous, son français étant très approximatif. Rendez-vous est pris, demain à l’hôtel dans l’après-midi.
Thuan devait nous faire visiter la ville. La journée tombe à l’eau, Julien est bloqué, pas de visites possibles. Avec un grand sourire, il me rassure :
— Je ne veux pas te faire perdre la journée, Thuan t’accompagnera, tu prendras des photos pour me ...
... montrer.
Je l’ai toujours dit, Julien c’est un amour. Dans la matinée, je pars donc avec Thuan, en espérant que le masseur fera des miracles et que mon chéri pourra venir avec nous demain.
Thuan connaît toute la ville, quel guide merveilleux ! Bangkok grouille de monde, au détour d’une rue, il ne manque aucune anecdote amusante ou croustillante. Nous rions aussi de bon cœur aux souvenirs des années passées à Paris. Puis, il me parle de son pays, le Cambodge, de la présence française du temps de l’Indochine, de la triste période des Khmères rouges quand ses grands-parents ont été déportés avec les millions d’habitants de Phnom Penh.
Il est touchant. Dans chaque temple, et il y en a beaucoup, il prend quelques minutes pour une prière à genoux devant une statue de Bouddha, et n’oublie jamais de laisser une offrande. Je m’éloigne un peu pour ne pas le déranger.
Incontournable moyen de transport local, le tuk tuk, Thuan décide d’en prendre un pour nous mener au Grand Palais. Peu de place, serrés l’un contre l’autre, je suis troublée par sa cuisse collée à la mienne, sans pouvoir me reculer.
Après une visite rapide du Palais et de ses jardins, balade en bateau sur le Klong, les canaux qui traversent la ville. Pour me montrer un temple au loin, Thuan se rapproche de moi et pose son bras sur mes épaules. Au début, je n’y fais pas attention, mais très vite, le même trouble s’empare de moi, ce n’est pas désagréable. Je me rapproche un peu plus de lui, sentant une douce chaleur ...