Photographe-voyeur : surprise pour Madame - Histoires de Sexe

Photographe-voyeur : surprise pour Madame

... j’ose dire), si toutefois la description de la troisième option est véridique.

Même si j’ai un grand âge et quelques rhumatismes en prime, mon cerveau fonctionne encore bien. De ce fait, je propose :

— Il y aurait bien une solution à ton problème, Cédric…
— Ah bon ? Laquelle ?
— Il suffit que ta femme ne le sache pas. Tu lui proposes une rencontre, yeux bandés, et ainsi elle ne saura rien.
— Oui, c’est pas con ; mais voilà, un bandeau, ça s’enlève facilement…

Cédric a raison, il en profite pour vider son verre. Je souris, exposant la suite :

— Une cagoule, c’est beaucoup moins facile… et une cagoule BDSM, j’en ai une dans mes affaires. Ça couvre la tête et le cou, avec un grand trou pour la bouche, et un autre plus petit au niveau du nez pour respirer correctement.
— Pas de trou pour les yeux ?
— Cette cagoule-là, non.

Posant son verre à présent vide, Cédric ouvre de grands yeux :

— Tu veux dire que tu en as d’autres ?
— Oui, deux autres, mais avec des trous pour les yeux. Celle que je te propose est en cuir, avec un renfort au niveau du nez, et une fermeture à l’arrière.
— C’est un modèle sophistiqué, dis-moi ! Tu l’as déjà utilisée plusieurs fois ?
— Bien sûr que oui ! Tu sais, j’ai été jeune, et j’aimais faire des tas d’expériences. Remarque, j’en fais toujours, mais c’est différent…

Mon partenaire de jeu hoche la tête :

— Dans ce cas, si Sylvie met cette cagoule, elle ne verra pas qui c’est… Mais… est-ce qu’elle peut l’enlever facilement ...

... ?
— Tu peux verrouiller la fermeture avec un petit cadenas, et je te rappelle que c’est du cuir, du vrai, pas une imitation.
— Dans ce cas, tu me sauves la mise ! Faisons comme ça : je présente la chose à ma femme comme étant une nouveauté amusante : elle ne verra pas qui c’est, ses sensations seront décuplées. Nous avons déjà joué avec un bandeau, et j’avais constaté que ça la boostait.

Je pense soudainement à un éventuel souci :

— Au fait, ton contact, il n’aurait pas un accent ?
— Pas du tout ! J’ai pu dialoguer avec lui par cam, il ne se trahira pas de la sorte.
— Tant mieux. Le diable se niche souvent dans les détails…

En parlant de détail, nous nous sommes ensuite entendus sur divers points d’entre eux, en attendant qu’arrive le grand soir.

Je possède un catalogue plein d’endroits plus ou moins curieux. Cédric a opté pour ce qui ressemble à un cabinet médical. Pourquoi pas, c’est lui qui décide, mais je trouve ça plutôt glacial comme environnement. Il disposera de matériels cliniques, d’une grande pièce aux murs uniformément blancs habillés de quelques posters médicaux, mais le contraste entre chairs et les froids appareils donnera sans doute de beaux clichés.

Sans oublier la cagoule que Sylvie portera.

Vers dix-neuf heures trente, le couple arrive sur place. Je leur ouvre et je les introduis au bon endroit. Sylvie est assez étonnée du lieu qu’a choisi son époux, je la comprends. Sous son manteau qu’elle vient d’ôter, elle est déjà en tenue : une ...