Les sorcières de Lancosme
Datte: 16/07/2025,
Catégories:
nonéro,
fantastiqu,
sorcelleri,
aventure,
fantastiq,
Auteur: Melle Mélina, Source: Revebebe
... compte que j’ai la chair de poule, je ne comprends pas ce qu’il m’arrive, c’est comme si mon corps me mettait en garde.
J’arrive dans le grenier, je ne distingue pas la pièce dans son entièreté, mais à l’aide de la lampe de mon portable, je balaie l’espace.
Il n’y a rien, tout est vide, une salle mansardée vide avec des gros étaux d’un gros bois brut vieux de plusieurs siècles. Une salle de la taille de deux terrains de tennis. Je pénètre un peu plus profondément dans le noir.
Soudain, alors que je suis au milieu de la pièce, j’entends distinctement, le raclement d’un meuble que l’on pousse, un son fort, impitoyable, un son qui ne peut pas tromper, il y a quelqu’un avec moi !
Je me retourne, balaie de nouveau ma lampe torche, il n’y a rien, rien du tout.
Je me dirige vers l’endroit d’où provient le son et j’arrive près du mur.
Accolé au mur, se trouve un gros meuble en merisier, une grosse armoire datant du XVIᵉ siècle, devant peser plusieurs centaines de kilos. Les portes bougent, comme si on voulait les ouvrir de l’intérieur.
Bam bam bam !
Je m’en approche, touche l’armoire qui semble solide et lourde comme les mille enfers. J’ai à peine posé la main dessus que les portes redeviennent muettes. J’ouvre la porte avec une certaine appréhension, je ne sais ce que je vais y découvrir, mais il y a quelque chose dedans, ça c’est sûr.
Je l’ouvre brusquement : rien ! Rien d’autre que du vide.
C’est mon imagination… Mon imagination me joue des ...
... tours. Punaise, j’ai failli en faire pipi ! Bon, il n’y a rien, rien de chez rien. Allez, je vais rejoindre les autres.
— Alors ?
— Bin, alors rien ! Il n’y a rien !
— Mais on a encore entendu le bruit !
— Oui, je sais, je ne comprends pas, mais je t’assure, il n’y a rien…
— Mais… Tu parlais avec qui ?
Célie m’explique m’avoir entendue parler avec une femme.
… Une voix un peu rauque, une voix que je donnerais volontiers à une vieille femme.
Je décris ce qu’il s’est passé dans le grenier et soutiens n’avoir discuté avec personne. D’où peut bien provenir cette voix qu’ils ont entendue ? Finalement, nous convenons que l’ambiance du château et notre fatigue ont exacerbé nos imaginations.
Nous regagnons finalement nos chambres et nous écroulons, ivres de fatigue. La nuit se termine sans autre « incident ».
C’est un bourdonnement très fort qui me réveille, il est tôt. J’ouvre les yeux avec difficulté et constate une grosse mouche sur la fenêtre qui tente avec fureur de regagner l’extérieur. Le froid est pénétrant et il règne une odeur de renfermé comme si on avait laissé pourrir une vieille draperie mouillée.
Je décide de rejoindre la cuisine afin de prendre mon petit-déjeuner, mais je me perds dans le labyrinthe des couloirs du château. Je traverse une grande et vaste pièce, je me souviens que c’est la salle de bal, une grande pièce blanche et écrue avec des parures dorées aux plafonds. Au bout de cette pièce, je traverse une autre grande salle d’au moins ...