Putain de Noël !
Datte: 15/07/2025,
Catégories:
fh,
hplusag,
Masturbation
caresses,
Oral
pénétratio,
mélo,
nostalgie,
rencontre,
regrets,
Auteur: Lioubov, Source: Revebebe
Le regard rivé sur la froide lueur des étoiles qui scintillent de mille feux dans la nuit glacée, fasciné par la magnificence de la Voie lactée tout comme j’étais émerveillé, enfant – il y a tellement longtemps – par la magie de ces nuits du 24 décembre où je scrutais le ciel pour tenter d’apercevoir le traîneau du Père Noël, j’hésite.
« Oui, encore un peu de rêve… juste un peu, avant de… »
* * * * * * *
Un rêve… celui que j’ai vécu.
Il a débuté dans des circonstances dramatiques : la guerre en Ukraine. Un conflit abominable où des êtres humains massacraient d’autres êtres humains dans une folie meurtrière orchestrée par un dictateur inhumain. Bombes, obus et roquettes frappant indistinctement hommes, femmes et enfants, les déchiquetant pour affaiblir le moral de la population. Prisonniers torturés par des brutes sanguinaires imprégnées de vodka. Exécutions sommaires.
Une partie de la population ukrainienne – surtout des femmes et des enfants – avait déjà trouvé refuge dans des pays limitrophes tels que la Pologne et la Hongrie. D’autres réfugiés étaient accueillis en Allemagne ou en France. C’est à cette occasion que, m’étant porté volontaire pour recevoir des Ukrainiens sous mon toit, je fus mis en relation début avril avec une jeune femme, Tatiana.
Que de différences entre nous !
Elle, svelte femme d’à peine trente ans, aux courts cheveux bruns entourant un visage triangulaire aux pommettes prononcées, au petit nez mutin, et dont les yeux bleus au ...
... profond regard étaient continuellement voilés d’une tristesse bien compréhensible. Institutrice à Kiev, elle était fiancée à un lieutenant de l’armée ukrainienne.
Moi, septuagénaire encore vert malgré une légère bedaine, aux longs cheveux châtain parsemés de fils d’argent, retraité de l’administration fiscale. J’étais veuf depuis une dizaine d’années, mon épouse – Peggy – ayant été emportée par un AVC foudroyant. Revenu de tous les combats, je vivais en quasi ermite, ne quittant mon domicile – une vaste maison située à la campagne, mais néanmoins proche d’une ville moyenne – que pour me ravitailler et, chaque dernier mois de l’année, déguisé en Père Noël, œuvrer pour une association caritative qui fournit des jouets aux enfants défavorisés.
Quarante-cinq ans d’écart entre nos âges respectifs ! Notre seul point commun était la langue, ou plutôt les langues : Tatiana avait quelques notions de français ; quant à moi, je baragouinais un peu le russe, mais c’est en anglais que nous échangions le plus souvent.
* * *
Elle prit rapidement ses marques dans ma vaste demeure où je lui avais attribué la chambre d’amis. Tranquillisée par le calme qui y régnait, bien loin des combats qu’elle avait endurés, Tatiana reprenait peu à peu confiance en l’espèce humaine, dont j’étais son plus proche représentant.
Après le dîner, encore étonnés par la variété et la quantité de nourriture que nous partagions, nous prolongions souvent la soirée en discutant sur la terrasse autour d’une ...