1. Dans le labyrinthe des plaisirs, 2eme partie


    Datte: 14/07/2025, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Mysterious1991, Source: Hds

    ... dans ce labyrinthe. Pas à pas, je me mettais en confiance.Et pas à pas, malgré l'obscurité qui, après tout, faisait le charme et tout l'intérêt, je me suis fié à mes sens et du coup, je parvenais à avancer. Tout en marchant, je ne voulais pas perdre la moindre miette de cette expérience inédite, unique que j'étais en train de vivre. Je me concentrais sur chaque sensation, sur chaque son qui me parvenait. Sur chaque odeur, sur chaque émotion qui prenait possession de moi. C'était clair, net, précis, dès lors. J'étais un homme perdu car mes esprits étaient sans dessus dessous. J'étais un homme à la mer car je ne savais déjà plus à quel saint me vouer à cause de mes sens qui étaient exaltés, exacerbés. J'avais chaud et mon coeur battait très fort dans ma poitrine.
    
    Si c'était comme ça, à ce stade, qu'est-ce que ce serait quand je serais le vif du sujet?A un moment donné, au détour d'un couloir, mes yeux ont capté une source de lumière qui émanait d'un endroit, au beau milieu de cette atmosphère sombre, obscure, silencieuse. Limite, oppressante, glauque au premier abord. Enfin de la lumière! Ni une, ni deux, inutile de préciser que je me suis dirigé vers ce halo. Cette lumière...
    
    Pour moi, ça voulait dire quelque chose. J'écoutais mon instinct. Était-ce un lieu où l'on s'adonnait à des yeux... et s'amuser. De quels jeux était-il question, précisément? Pendant que les hypothèses défilaient à toute vitesse dans mon cerveau en ébullition, j'essayais du mieux que je pouvais de ...
    ... trouver des réponses à ces hypothèses. Et pendant que mon cortex coquin fourmillait de pensées émoustillantes diverses et variées, voilà que le halo de lumière était de plus en plus clair. De plus en plus proche...
    
    Ne dit-on pas que les papillons sont attirés par la lumière? Moi, c'était ce que j'avais déjà et/ou entendu, quelque part. Je ne savais plus ni quand, ni où. Ça n'avait pas d'importance, là, à l'instant-t. Oui. Quoi qu'il en fusse, cette lumière m'avait guidé et maintenant qu'elle était plus forte, plus intense et que limite, elle était éblouissante, je me doutais que ce n'était pas qu'un simple point d'éclairage isolé au milieu de toute cette obscurité. Et... à vrai dire... mon instinct et mon intuition m'ont donné raison. Car plus j'avançais, plus je m'approchais en fait d'une pièce aménagée. J'y ai vu une porte, laissée ouverte. Je suis entré...
    
    En entrant dans cette pièce, j'ai alors compris d'où venait la lumière que j'avais vu et qui m'avait guidé jusqu'ici. C'était en réalité une cabine! La lumière, en fait, c'était un film qui était projeté sur un écran. Pourtant, j'avais beau avoir perçu la lumière... Aucun son n'était parvenu jusqu'à mes oreilles pourtant grandes ouvertes, tout ouïes. J'ai regardé autour de moi...
    
    L'écran de projection était long, large. A l'intérieur de la cabine, le son était à un tel volume que l'on n'entendait que les soupirs et les gémissements des protagonistes, leurs cris et leur plaisir. C'était éloquent et sans équivoque. ...
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