Une petite surprise.... (1) - Histoires de Sexe

Une petite surprise.... (1)

Le calendrier et ses hasards sont parfois facétieux. Les jours fériés qui tombent des dimanches, des anniversaires qui tombent en pleine semaine... Cette fois-ci, le hasard a voulu que nos emplois du temps respectifs s’accordent. Nous nous sommes donc retrouvés tous les deux en formation sur Paris la même semaine, pour quelques jours. Il se trouvait même que nous avions deux jours et une nuit en commun sur Paris. L’occasion était trop belle, nous nous sommes donc arrangés pour prendre nos chambres dans le même hôtel.

Nous avions la joie de suivre chacun une formation avec un titre alambiqué et un contenu qui ne l’était non moins. Le soir venu, nous nous sommes retrouvés à l’hôtel pour aller dîner. C’était une belle journée de printemps, avec un temps ensoleillé mais pas trop chaud. Notre choix se porta sur une petite crêperie. Le repas a été consacré à un résumé de notre journée, tu étais d’ailleurs assez éprouvée par les conditions d’accueil.

— L’éducation nationale manque de moyen, le mobilier de la salle de formation a eu raison de mon dos, je suis cassée

— Une petite marche digestive te ferait peut-être du bien ?

— Sûrement, allons nous balader dans le quartier

Passer une soirée tous les deux était quelque chose de spécial. Loin de nos familles, loin des personnes que l’on connaît, nous étions deux anonymes au milieu de la foule. Ce « quelque chose de spécial » était d’ailleurs tellement spécial, que nous n’avions jamais passé de soirée tous les deux. ...

... Pour cette première, je voulais te faire une petite surprise, je ne savais pas trop ce que je voulais. J’avais réfléchi longuement, j’avais peut-être une petite idée, mais je n’oserai jamais...

Nous voilà donc partis dans les rues inconnues de la capitale, il faisait doux, le vent était frais et la circulation commençait à être plus fluide à cette heure-ci. Nous discutions de tout et de rien comme à chaque fois, nous arrêtant de temps en temps devant la vitrine d’un magasin fermé, se disant que nous étions quand même mieux en plein milieu de notre campagne plutôt qu’en plein centre de la capitale. Je te dis :

— Je te sens frissonner, tu as froid ?

— Un peu, oui

Je te pris dans mes bras, à Paris tout était permis. J’en profitai pour te donner un baiser dans le cou qui t’arrêta net. Tu te tournas vers moi, et me donnas un baiser tout en douceur. Nous sommes restés ainsi à nous embrasser quelques minutes, puis nous avons repris notre chemin, toujours un bras sur ton épaule.

La nuit commençait à tomber quand nous sommes arrivés à l’hôtel. Toutes les chambres étaient éclairées, certains réchauffés avaient même la fenêtre ouverte. Arrivé dans le hall de l’hôtel, tu me dis :

— J’espère que je vais bien dormir, ma chambre donne en plein sur la rue

— Tu n’as pas de chance, moi j’ai une jolie chambre qui donne sur la cour intérieure très arborée

— Mais c’est le grand luxe !! Tu as de la chance toi

— Si tu veux, on peut échanger

— Je ne veux pas t’enlever tes ...