Les gondoles de Landerneau - Histoires de Sexe

Les gondoles de Landerneau

... sur mon genou, je jouis bouche grande ouverte, en faisant mon possible pour ne pas gémir. Oh que c’est bon ! L’orgasme me ravage doucement le ventre et je me sens couler sur mes cuisses.

— Oh Juliette ! C’est vrai alors ! Tu jouis comme dans tes histoires ?

Tu devrais prendre un porte-voix, connasse ! Oh putain que c’est bon. Mmm… Il faudrait juste que cet orgasme se calme… Il doit y avoir des gens pas loin… Oh c’est…

— S’il te plaît Juliette… Jouis encore ! Fais-moi plaisir !
— Pas ici… Trop de monde…

Mon ventre se tord toujours sous une marée montante d’excitation, et si je n’arrête pas cette fille, elle va me faire jouir encore. Un coup à croire que le congélateur fuit quand j’aurai giclé sur le carrelage et quitté la place…

— Oui… Je comprends ! Mais tu le feras encore, hein ? Promis !
— Oui ! Oui, je… Partons d’ici…
— Tu me fais bander Juliette ! J’ai envie de te baiser…
— Ooh… Partons d’ici… Vite !

Oh comme il m’excite, lui aussi. Il faut que je sorte ou je vais jouir encore. Et merde…

— Ne parlez plus ! Ne dites plus rien ! Surtout pas une fois que nous serons à la caisse…
— Non Juliette ! Je comprends ! Je suis tellement excitée moi aussi. Je suis trempée, tu sais. Olala ! Ça m’excite de vous dire tout ça à tous les deux. Tu jouiras dehors, Juliette ! Ou dans ton Stepway ! D’accord…
— On y va alors ! Du coup, j’ai envie de vous voir jouir toutes les deux, moi ! C’est où les caisses ? Vous me suceriez ? Ensemble ? Je n’ai jamais connu ça…
— ...

... Pitié… Taisez… vous… M’mm…

Je me cramponne au bras de mon lecteur quand la vague me bouscule.

— Oh Juliette ! Tu jouis encore ? Non, mais… Jouir comme ça c’est… Tu m’excites trop, tu sais ! Comme j’aimerais pouvoir être comme toi…

Mais tais-toi, putain ! Cette femme est totalement inconsciente ! Elle va finir par ameuter les foules. Et comme nous y sommes… Cela va faire du bruit dans le Landerneau !

— Oh, c’est bon… Ooh…
— Oh la vache ! Tu me fais mouiller Juliette ! Tu jouis vraiment là ?
— Je… Oui… Je jouis, oui… Ooh… Tais-toi, pitié !

C’est le bout de la route. Presque le final. Il faut simplement que mes lecteurs se calment et nous passerons l’ultime barrage des caissières. Je suis encore essoufflée et légèrement étourdie, mais j’ai repris mes droits sur ma libido. Mes deux orgasmes enchaînés ont été d’une sauvagerie étonnante. Si j’ai connu jouissance plus intense, je dois avouer que ces lecteurs m’ont vraiment bousculée. Il me faut pourtant encore un temps de tranquillité, avant d’affronter les caisses enregistreuses.

Peut-être que j’ai l’air d’une sacrée salope, mais en fait, je ne fais qu’écrire des histoires. C’est ma Juliette de papier, la vraie salope. Bien sûr, j’ai usé de ces endroits de consommation pour certaines petites choses. De petites exhibitions sans prétention, où un quidam pouvait remarquer, s’il était assez attentif, que je ne n’étais pas très farouche et assez décolletée du poitrail. Oh ! Et il y a quelques années, un matin gris et ...