Janus - Histoires de Sexe

Janus

... remarquer et bien vite tous les visages se tournent vers nous. Il leur fait face tout en arrêtant la sono.

— Chers amis. Laissez-moi vous présenter Jeanne et son mari Jean. Bien entendu, comme c’est la règle ici, ce ne sont pas leurs vrais prénoms. Leurs masques vous indiquent qu’ils sont nouveaux, mais je dois préciser que c’est en plus leur première fois en soirée comme la nôtre. Je vous demanderai donc de les accueillir avec toute l’attention qu’ils méritent. Mais aussi, s’ils sont présents ce soir, c’est que Jeanne est redevable auprès de son mari. Elle ne le sait pas encore mais Jean m’a proposé d’être le percepteur de sa dette.

Rachel est bien entendu surprise de la tournure que prend ce discours. Elle me regarde, mais je ne fais que hocher la tête pour confirmer. Déjà, José reprend :

— Vous me connaissez, vous savez ce que cela signifie, pas elle. Je vais lui expliquer, pendant ce temps, amusez-vous.
— De quoi il parle ?

Mais il l’entraîne. Tous les regards sont tournés vers nous, le sourire sur toutes les lèvres.

Même si je le voulais, je ne pourrais pas détacher ma main de la sienne.

Un virage… Un autre… Une armoire dans cette petite pièce, mais surtout, ce qui saute aux yeux, ce sont des mannequins, la plupart féminins, qui sont habillés de façon très étonnante.

José lâche sa main.

— Vous allez enfin me dire à quoi rime…
— Tais-toi !

Le ton est sec. Je suis autant surpris que Rachel.

— Mais.
— Écoute-moi attentivement. Ne ...

... m’interromps pas. Tu sauras quand me parler.

Le regard de Rachel va de José à moi. J’essaie de paraître calme, rassurant.

— Pour payer ta dette, Julien a décidé de te confier à moi. Cela signifie quoi ? Pour toute la soirée, tu vas être ma Soumise. Même si tu ne connais pas les détails, tu dois bien avoir une idée de ce que cela signifie. En deux mots, tu dois m’obéir sans discuter.

Elle me questionne du regard. Je hoche la tête. José poursuit :

— De mon côté, je m’engage à faire tout ce qui est nécessaire afin que tu vives des instants que tu n’as jamais vécus ni même probablement imaginés. Cela peut être surprenant, parfois brutal, peut être douloureux, mais jamais en excès, suffisamment bien dosé pour apporter plus de plaisirs. Tu as la possibilité, à chaque instant, par un mot, par un geste, de tout arrêter. C’est le privilège de la Soumise, et cela s’applique à tout le monde. Julien, tu veux ajouter quelque chose ?

J’acquiesce.

— Chérie, c’est bien moi qui ai contacté José. Je pense vraiment que toi comme moi avons tout à gagner à ce jeu. José est de mon avis, tu donnes des signes qui disent que tu serais une bonne partenaire. Mais tu n’es obligée de rien, comme je te l’ai dit, quoi que tu fasses, que tu partes, que tu refuses ce jeu ou reste, que tu acceptes, la dette sera effacée. Ce n’est qu’une idée, tu ne me dois rien. Ce moment avec José dans la douche n’a pas besoin d’être pardonné. Voilà, tu es libre de ta décision.
— Julien a raison. Je pense, et j’ai ...