Janus - Histoires de Sexe

Janus

... ferai ce que tu veux, pas de lingerie.

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— Tu es certain que c’est dans la grange ?
— C’est ce qui était écrit.
— Mais on n’entend rien et on ne voit pas de lumière.
— Tu vois bien toutes ces voitures… et la porte est éclairée.
— Bon, alors, allons-y, mais tu restes avec moi, au moins au début… et si tu pouvais le faire tout le temps, je serais rassurée.
— Pas de problème, mais avant d’y aller je veux te dire quelque chose.
— Oui, mon Chéri ?
— Chérie, c’est ce soir que tu vas payer ta dette.
— Oh, mais… Je… Oui, d’accord… Mais comment ? Que veux-tu que je fasse… ou que je ne fasse pas ?
— Tout simplement, te laisser guider.
— Guider ?
— Oui, on va te proposer un jeu. Libre à toi de l’accepter ou de le refuser.
— Un jeu ? Mais quelle sorte de jeu ? Si je refuse ?
— Si tu refuses, ta dette sera éteinte, mais j’aimerais qu’au moins tu essaies. Je te demande juste de ne pas refuser sans avoir essayé…
— Julien, je ne comprends rien. Qu’est-ce que c’est ? Tu m’inquiètes.
— Rassure-toi, je ne veux que ton bien. Ton bien et le mien.
— J’ai peur.

Je la prends dans mes bras.

— Je t’aime. Jamais je ne te ferais du mal. Si tu as peur, rentrons à la maison ! Nous oublierons cette dette qui n’est pour moi qu’un mot sans aucun sentiment de vengeance. Je ne veux que ton bien, que ton plaisir…

Elle me repousse, fixe son regard dans le mien.

— Je t’aime mon amour. Je ferais comme tu le dis. Entrons…

C’est un mur de paille qui ...

... nous fait face. Un mur de bottes rectangulaires empilées les unes sur les autres. On entend comme un fond musical. L’odeur me rappelle mon enfance, à la fois prenante et douce. En suivant la flèche accrochée au mur, on découvre un passage. C’est comme un circuit d’attente aux guichets des aéroports… en heureusement plus simple. Un virage à droite, puis un à gauche.

On débouche dans une petite pièce. Tous les murs sont en paille, étrange agencement et surtout travail minutieux et réfléchi. Des tables montrent un empilement de manteaux, vestes, sacs à main. Sur une autre, quelques masques. Le choix est évident, en dentelles pour les femmes, plus sobres pour les hommes. Mais les nôtres sont dans une enveloppe marquée à nos prénoms, Jeanne et Jean, prénoms qui assurent un peu plus la confidentialité.

— Ils ne sont pas comme ceux-ci. Regarde, les autres sont tous identiques, mais pas nous.
— Probablement pour dire à tous que nous sommes nouveaux.
— Tu dois avoir raison.

Il ne fait pas froid. On entend un bourdonnement diffus. Je me rappelle que José m’avait parlé d’un chauffage par ventilateur et circuits d’eau chaude.

Elle est magnifique. Cette robe, sobre, la moule délicieusement et le décolleté laisse apparaître le haut de ses seins. Quand je pense qu’elle a accepté de venir nue !

Moi je savais que de toute façon le jeu la ferait habiller autrement et que personne ne verrait sa lingerie. Lorsque j’avais questionné José après lui avoir parlé de l’épisode salle de ...