Le centre de commandement - Histoires de Sexe

Le centre de commandement

... vécu un an d’évènements, de moments, de rencontres. Alors dans la peur d’être oublié, ça sort d’un coup.

— Peu importe le lieu, ou la situation, ce sont deux actes en particulier qui m’excitent. Quel que soit le nombre de fois où je l’ai fait, mon état de fatigue, même si j’ai un manque d’envie, Il y a bien deux choses qui me font lever dans tous les cas.
— Vas-y, développe
— C’est lorsque ma partenaire m’a en bouche du début à la fin, que mon sexe débute mi-dur et termine dans le même état, que ma partenaire s’occupe de tout.
— Et le second
— La sodomie
— Ah oui, donc deux actions de forte domination de ta partenaire, en fait. T’as un complexe ? c’est carrément déviant tes fantasmes
— Je l’avais pas vu comme ça… En y réfléchissant, c’est l’impression que ça donne. Mais… mais en fait… comment expliquer, moi je voyais plus cela dans le premier cas comme étant totalement dépendant de l’autre, de s’abandonner en lui donnant une confiance totale, en lui laissant toute autonomie, mais le résultat est le même, la plus grande partie du plaisir est pour moi. Et le second cas, ce qui m’excitait était plus le fait de juste mettre le bout, de voir si ça permet d’avoir un plaisir différent, croire qu’il est possible de faire découvrir quelque chose de nouveau, ou si c’est déjà apprécié, d’en profiter. Cependant, tout rapport homme/femme avec pénétration n’est pas toujours un rapport de domination ?
— Attention, ne te justifie pas, je ne reproche rien, chacun ses fantasmes, ...

... quelle que soit la raison du fantasme. La domination n’est pas forcément négative, chacun peut y trouver son plaisir, pas de jugement.
— Du moment qu’il y a consentement, je ne voyais pas le mal. Cela donne à réfléchir, je comprends.
— Et en parlant de réfléchir, justement, mettons…. mettons que, maintenant, je te propose, en tant qu’amie très dévouée, de réaliser un de ces deux fantasmes, là sans tergiverser, sans réfléchir, pour le faire avec moi, tu choisis quoi ?

Je crois que ma mâchoire vient de se décrocher, autant c’était déjà osé de parler de ses fantasmes, mais imaginer de le réaliser avec elle, c’est autrement plus tendu. Et pourtant, immédiatement, ça sort.

— La pipe !
— Ah, dommage… j’aurais adoré me prendre une bite dans le cul… ahahah, non, je rigole, tu verrais ta tête, tu es trop drôle. On dirait que le vocabulaire t’a choqué. J’adore ces questions où il faut répondre rapidement, cela me rappelle un épisode de Friends.

Un silence s’installe, elle a toujours le sourire aux lèvres, et me regarde avec insistance. Il faut que je change le sujet, elle m’a coincé, je suis un peu mal à l’aise. d’une voix un peu suave, elle reprend la parole :

— Moi je suis plutôt sensible aux lieux. J’ai pu en faire pas mal, mais il m’en manque un. Je voudrais être dans un cinéma, à moitié rempli. Je porterai une robe ou une jupe et un top, il fera un peu lourd dehors, le cinéma permettra d’avoir un peu de fraîcheur, mais malgré cela, j’aurai chaud dans les reins. Une fois ...