PHILIPPE EP 43 : Oui je le veux
Datte: 08/07/2025,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
Auteur: Charly Chast, Source: Hds
PHILIPPEEP 43 : Oui je le veux
J'ai très mal dormi cette nuit là. J'ai fait des cauchemars. Je rêvais que Juliette n'était pas venu à mon mariage. Je m'étais fait engueuler par mon père parce que comme c'était elle la marié, c'était de ma faute, j'avais tout saboté.
Je me suis réveillé plusieurs fois.
Ensuite j'ai rêvé que le père c'était Victor, ils m'avaient trompé tous les deux. Victor portait une cage fictive et c'est lui qui avait fait un gosse à Juliette … et c'est moi qui devait épouser Juliette rien que pour faire plaisir à mon père.
Bref, j'ai passé une nuit terrible et le lendemain je ne savais plus ou j'étais.
J'étais déjà sous la douche au moment ou mes camarades se réveillaient. Je revenais dans la chambre, chacun se levait l'un après l'autre et passait sous la douche. On frappait à la porte, c'était un valet de chambre qui apportait le petit déjeuner. Tout allait très vite, je devais me marier quelques heures plus tard et je ne savais plus ou j'étais.
Mon oncle Luc est passé, il n'est pas resté bien longtemps, juste histoire de m'encourager et m'assurer qu'il s'occupait du reportage télé.
Il était suivi par mon oncle Bob, qui tentait de me réconforter.
– Franchement Philippe ton idée avec Juliette était vraiment stupide. Tu laissais faire, ton père te déshéritait, ton grand père et nous prenions les choses en mains et en ce moment tu serais libre comme l'air. Là tu as tout compliqué.
– Bein oui je sais. Bein oui je sais. Bein oui je ...
... sais !
– Soit mignon Philippe, essaye de ne plus faire de conneries, à chaque fois ça complique tout !
Mes camarades n'ont pas vraiment compris ce que nous racontions mais ça c'était pas bien grave. On nous apportait les costumes.
Il faut dire qu'on avait fière allure, on prenait soin l'un de l'autre, chacun ajustait le nœud papillon de l'autre, la mèche de cheveux, le col … Quand on descendait les escaliers, on croisait mon père qui montait dans la chambre pour voir ou on en était. Il ne cachait pas son plaisir de nous voir ainsi, on était vraiment superbe dans nos costumes de dimanche.
Tous les proches étaient déjà là, et les flash des appareils photo s’enclenchait. Là je me disais que ce n'était que le début. À partir de là je ne contrôlais plus rien. Je suivais le mouvement. Je recevais des tapes amicales sur le dos, sur l'épaule, on me poussait dans une voiture, elle démarrait, je ne sais même plus laquelle c'était.
On arrivait à la cathédrale, il y avait une foule immense, mes oncles étaient là, je pouvais apercevoir mon oncle Luc avec son micro devant la bouche. Bob s'occupait des invités. Mon grand père semblait dans son élément, il recevait les plus hautes autorités de la planète, mais c'est vrai qu'il les connaissait tous.
Tout ce joli monde entrait dans le bâtiment. Mon père venait me prendre par le bras et on attendait dans une salle, je ne sais même pas laquelle, comme je vous dit, je ne savais plus vraiment ou j'étais. On attendait que tout le ...