Papy et la sauterelle (9) - Histoires de Sexe

Papy et la sauterelle (9)

Papy et la sauterelle

9- Tel père, telle fille

Antoine ayant déclaré n’être pas disponible ce mercredi, Leila se rendit chez Paul tandis que Maud resta chez elle pour travailler. Il l’appela en fin d’après-midi : « Sauterelle, ma fille est de passage à Paris et j’aimerais que tu fasses sa connaissance.

-Ta fille ? Mais je croyais que tu n’avais jamais été marié.

-En effet, mais tu sais on peut faire des enfants hors mariage, répondit-il en riant. J’ai eu une assez longue relation avec une femme et nous avons eu une fille. Même après notre séparation j’ai participé à son éducation, ses études. Et puis sa mère qui est américaine a décidé de retourner vivre aux Etats Unis mais je vois en général ma fille deux fois par an quand elle vient en France. Voilà, tu sais tout. Bref, j’aimerais bien que vous vous rencontriez. Tu viens déjeuner vendredi ?

-Ça me gêne un peu. Et puis j’ai des cours, vendredi… -Je te ferai un mot d’excuse, dit-il en riant. Allez, c’est d’accord, sauterelle. Je suis certain que tu plairas beaucoup à Val. »

Le vendredi à midi, Maud se rendit donc chez Antoine.

« Val, je te présente Maud. Sauterelle, voici ma fille Valérie-Anne.

-Bonjour Maud, je suis enchantée. »Maud était en présence non pas d’une belle femme mais d’une femme splendide. Grande, brune aux cheveux très courts, visage parfait aux traits fins, grands yeux vert, bouche d’un dessin parfait, buste aux tétons pointant discrètement sous le fin pull cachemire, longues ...

... jambes gainées dans un pantalon moulant, à trente-huit ans la fille d’Antoine était une femme superbe. Ebahie, Maud émit un timide : « Bonjour madame » qui fit rire père et fille.

« Appelle-moi Val et on se tutoie. Nous sommes un peu en famille, n’est-ce pas. » Avec un sourire enjôleur, Valérie-Anne fixait Maud droit dans les yeux et celle-ci se sentit rougir.

Antoine avait révélé ses talents culinaires, le repas était excellent, La conversation porta sur le mode de vie américain, le job de Val qui tenait une galerie d’Art avec son amie dans Manhattan, la vie culturelle à New York… Subjuguée, Maud buvait ses paroles.

Ils passèrent au salon et Antoine s’excusa de devoir les abandonner un moment, un rendez-vous qu’il n’avait pu reporter.

« Ça risque de me prendre un certain temps, mais ça vous permettra de faire plus ample connaissance. »

En tête à tête Valérie-Anne questionne Maud sur ses études, ses goûts, ses loisirs, puis elle aborde un sujet plus intime : « Papa t’apprécie beaucoup. Et toi, votre relation te plait ?

-Oh oui ! Papy me… enfin, Antoine… -Oh, il m’a dit le surnom que tu lui donne. C’est mignon. Et c’est vrai que tu as l’âge d’être sa petite-fille. Heureusement pour vous, ce n’est pas le cas ; ça aurait rendu votre relation scabreuse. » Après un silence elle plonge son regard dans les yeux de Maud et reprend : « Papa a toujours très bien choisi ses amies. Et telle père telle fille, nous avons souvent les mêmes goûts. » Elle a rejoint Maud sur le ...