La coloc
Datte: 01/07/2025,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Philus, Source: Hds
... se retrouvèrent chez eux.
— Tu as des nouvelles ? s’enquit Mathieu.
— Attends, je regarde…Dépliant son ordinateur, Antoine se brancha sur le site où il avait passé son annonce et regarda si on lui avait répondu.
— Ça ne va pas te plaire, commenta-t-il en souriant à son ami.
— Ah ! Pas de réponse ?
— Pire que ça : une fille, mais c’est la seule.
— Oh ! Non… répondit Mathieu en se frappant le front du plat de la main.
— On n’a pas le choix, sinon à la fin de l’année on se met en faillite.
— Bon, ben fais-là venir. On lui mettra les points sur les « i ».
— OK. Je lui envoie un mail à son adresse.
*
En réalité, Marion n’eut jamais de points sur les « i », car elle n’en eut jamais besoin. Quand elle vint au rendez-vous que lui avait donné Antoine, les garçons furent si médusés par sa beauté qu’ils en bafouillaient presque. Originaire de Bayonne, étudiante en médecine, elle résidait actuellement chez des amis de ses parents, mais elle ne voulait pas y rester plus longtemps de peur de les déranger bien qu’ils s’en défendissent énergiquement. Alors, elle s’était mise en quête d’une colocation tout en sachant que le gros du marché était déjà pris. C’est pourquoi elle avait sauté sur l’annonce qu’avait rédigée Antoine.
D’une taille moyenne aux mensurations dignes d’une affiche publicitaire pour des sous-vêtements féminins, Marion était brune et ses yeux étaient d’un bleu outremer si intense que la pupille avait parfois du mal à se démarquer de ...
... l’iris. Jeune femme magnifiquement callipyge, elle était vêtue d’un short rouge-grenat très court et d’un collant noir à motif moulant des jambes superbes qu’elle exhibait sans vanité aucune. Ajoutons à cela le crop top bandeau multicolore qui, sans lui écraser les seins dépourvus de soutien-gorge, permettait de deviner une poitrine de star. On voyait bien que Marion savait comment s’habiller pour plaire à deux garçons.
Elle avait gagné l’accord de ses deux colocataires avant même de franchir le seuil de l’appartement et n’entendit jamais parler de chaussettes sales ni de vieilles canettes.
Le week-end suivant, Marion avait emménagé.
*
Quelques semaines passèrent et les relations amicales entre Antoine et Mathieu étaient devenues plus distantes et plus sèches, surtout dès qu’il s’agissait de Marion. Ils ne résistaient pas à la douceur, à la sensualité et aux petites attentions qu’elle avait pour chacun d’eux depuis le début et tous deux étaient tout naturellement tombés amoureux de la jolie jeune femme. L’autre, ami de toujours, s’était métamorphosé non pas en adversaire, mais en concurrent. Un jour pourtant, ils se rapprochèrent malgré leur profonde rivalité.
Ce samedi matin là, Marion rentrait de chez une camarade où elle avait passé la nuit. Les deux garçons bossaient leurs cours chacun dans leur chambre. En entendant la clé dans la serrure, ils se précipitèrent au salon.
— Bonjour les garçons ! lança Marion, guillerette.
— Bonjour, répondirent en chœur ...