1. 0316 Les Noëls se suivent...


    Datte: 25/06/2025, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Fab75du31, Source: Hds

    ... à nos baisers, à sa tendresse, à sa douceur. Finalement, une partie de moi regrette de ne plus être son chaton.
    
    Mais la soirée ne se déroule pas vraiment comment je l’avais imaginée. A l’apéro, je trouve Ruben accueillant, avenant même, mais toujours un peu distant. Vers la fin de l’entrée, au fur et à mesure que je lui parle de ma réconciliation avec mon père (sans évidemment lui parler du rôle qu’a joué Jérém là-dedans), je le sens se décrisper. Pendant le plat principal, je sens que l’alchimie revient peu à peu entre nous. Et au moment du dessert, je sens que Ruben a envie de m’embrasser. J’en ai envie aussi, mais je ne sais pas si c’est une bonne idée. En fait, je suis toujours persuadé que ce n’en est assurément pas une. Je ne veux pas me servir une fois de plus de lui et de son amour pour panser les plaies laissées par mon histoire avec Jérém. Ce ne serait pas juste, ce ne serait pas honnête de ma part.
    
    Et pourtant, j’en envie, j’ai envie de sentir à nouveau son amour, son regard empli d’admiration, de désir. J’ai envie de me retrouver dans ses bras, et j’ai envie de le serrer dans les miens.
    
    Pour éviter de céder à la tentation, j’invente un bobard pour rentrer chez moi. Il n’est que 22 heures, Ruben a l’air déçu. Mais c’est mieux ainsi. A quoi ça rimerait de remettre ça ?
    
    Je suis sur le point d’ouvrir la porte d’entrée pour quitter l’appart, lorsque je sens la main de Ruben saisir mon avant-bras.
    
    « Tu es sûr que tu ne veux pas rester un peu plus ...
    ... ?
    
    — Je ne crois pas que ce serait une bonne idée.
    
    — Et moi je crois que si… »Et là, le petit mec me colle contre le mur et m’embrasse comme un fou.
    
    « Ça, c’est pas un truc de potes… je lui glisse, à la fois enchanté et troublé par ce qui est en train de se passer.
    
    — Pas du tout… et ça non plus, il me chuchote, tout en m’embrassant de plus en plus fougueusement.
    
    — Je n’arrive pas à croire que je suis en train de faire ça… mais j’en ai trop envie !
    
    — Tu es trop mignon, Ruben…— Tu m’as manqué, Nico !
    
    — Toi aussi ! »
    
    Le petit Poitevin enlève mon pull et mon t-shirt. Sa bouche, sa langue et ses doigts partent à l’assaut de mes tétons. Il se souvient parfaitement de la géographie de mon plaisir, et il navigue entre mes points érogènes avec une précision redoutable. Ses mains frémissantes défont ma ceinture, ma braguette, descendent mon pantalon et mon boxer. Ruben me passe une capote et nous faisons l’amour. Nous nous donnons du plaisir tout en nous protégeant. Nous nous aimons.
    
    Ruben s’endort dans mes bras. Je sens que j’ai retrouvé le contact avec lui et ça me met du baume au cœur.
    
    « Tu m’as trop manqué Nico ».
    
    Qu’est-ce que ça fait du bien d’entendre ces mots ! Et pourtant, ils ravivent des souvenirs difficiles. Car ce sont les mêmes mots que j’ai entendus de la bouche de Jérém en arrivant à Paris quelques jours plus tôt. Je lui avais manqué, à lui aussi. Mais ça ne l’a pas empêché de m’éloigner une fois de plus.
    
    « Et, alors, c’est fini avec ton ...
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