1. Véro et le bar américain: l'apprentissage (chapitre 2)


    Datte: 16/06/2025, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: jacques r, Source: Hds

    Cette série a été écrite initialement en anglais par whole punch sous le titre Vero, à partir de l’histoire de ma femme et de moi-même. Qu’il en soit remercié. J’ai assuré, à sa demande, la traduction pour que les francophones en profitent également, puisque d’abord une histoire française.
    
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    Alors que Véro repose sa tête sur son siège incliné presque à l’horizontale, elle enlève ses chaussures et regarde sur l’écran de la cabine l’avancée du vol, encore au-dessus du désert et qui les conduit vers le Cameroun. Fermant les yeux, Vero s’assoupit et dérive agréablement à nouveau dans sa rêverie, le soleil frappant le hublot chauffant son visage. Jacques dort toujours à ses côtés.
    
    Il y a des années, au début de sa carrière dans ce bar à hôtesses appelé Le Bien Aimé, Véro a vu sa vision innocente de l’endroit, de sa clientèle et de son personnel très rapidement remplacée par la découverte qu’elle travaillait dans un repaire assez immoral.
    
    Les hommes (et parfois les femmes) achetaient des boissons hors de prix, donnaient un gros pourboire aux hôtesses vêtues de manière sexy, et s’attendaient à se régaler, tant des yeux que des mains sur leur corps sans risquer une remarque désobligeante ou une gifle, à engager avec ces femmes une conversation salace sans retenue ou sans avoir recours aux insinuations.
    
    Bien que jamais affiché ouvertement, bien sûr, il était également possible pour ...
    ... les hôtesses de gagner plus d’argent en y ajoutant leur propre service personnel. Bien naturellement, soit à travers l’achat (obligé mais parfois fictif) de bouteilles de champagne supplémentaires, soit en versant une « taxe » à la gérante pour amener l’hôtesse à l’extérieur durant les heures de travail, Jacqueline faisait son beurre. La présence rassurante d’un videur sécurisait l’ensemble, où l’on pouvait venir s’encanailler en toute tranquillité.
    
    Jacqueline l’avait jumelé la veille avec Valérie qui devait lui servir de mentor. Valérie était certainement très expérimentée - Véro l’avait vu faire jouir un client corpulent en plein milieu du bar la nuit précédente, avalant sa bite alors qu’elle s’agenouillait sous la table, à peine hors de vue des autres personnes présentes. Au début, Véro avait été surprise puis choquée - tout était si décontracté et naturel. Elle savait, cependant, d’après ce qu’elle a pu voir, que cela avait néanmoins allumé Valérie, malgré cette aventure froide, sans sentiment et purement mercantile. Véro devait l’admettre, elle avait un peu mouillé elle-même, mue par ce sentiment interdit d’être inconvenante. Elle avait, en partant le soir, décidé qu’elle allait démissionner et trouver un nouvel emploi tout de suite - elle avait même écrit la lettre pour Jacqueline et devait lui remettre dès son arrivée le lendemain. Ce n’était pas l’endroit, ni le travail, pour elle.
    
    À son réveil, cependant, elle réalise qu’elle avait rejoué les événements de la ...
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