1. COLLECTION HOMME – FEMME. Phil et Iris. Le début de la fin, quoique... Fin de la saison II (6/6)


    Datte: 13/06/2025, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    ... revaudrai ça, je l’ai déjà sur le dos, elle est jalouse, c’est un cul serré alors qu’elle voudrait s’éclater comme je m’éclate.
    
    Phil, si tu m’entends, je t’en supplie si tu nous rejoins dans peu de temps, fait comme ton papa, soyons solidaire.
    
    J’ai de nouveau chaud, c’est dur d’exprimer ce que je sens ressens, car j’ignore ce que ces femmes font pour que je ressente cette différence sur mon corps.
    
    Combien de journées sont passées.
    
    Puis, sans pouvoir m’expliquer, à travers mes paupières, je commence à distinguer le jour de la nuit.
    
    Lorsque maman se penche sur moi pour m’embrasser à ces moments-là le jour s’estompe.
    
    J’ai terminé d’avoir envie d’aller vers la lumière intense.
    
    Les journées se suivent, marquées par les soins habituels prodigués par Maryse, Patou, Alice et d’autres dont j’ignore les noms.
    
    Je comprends que ce sont les infirmières qui s’occupent de moi.
    
    Il y a les visites des médecins, ainsi que les paroles, les prières et les caresses de mes parents.
    
    Finalement, aujourd'hui, c’est le temps de maman auprès de moi qui me parle, me caresse, psalmodie pieusement ses prières me racontant ma vie.
    
    Elle me parle, comment je lui donnais des coups de pied alors que j’étais dans son ventre.
    
    C’est bizarre, j’ai envie de lui dire que je me souviens quand je suis dans son ventre.
    
    Elle me raconte la joie qu’elle a eu de me tenir dans ses bras juste après son l’accouchement.
    
    Sa peur lorsque j’étais fiévreux, ses longues veillées au chevet ...
    ... de mon lit de bébé.
    
    Je sens quelque chose de chaud sur mon visage.
    
    A-t-elle vu ce qui devait être une larme ?
    
    Elle crie, j’ai failli avoir peur !
    
    - Phil, mon bébé, tu es réveillé !
    
    Je suis, hélas, dans l'impossibilité de lui répondre et cela me chagrine.
    
    Après ce crie de joie, elle reste un moment silencieux, attendant sans doute un nouveau signe.
    
    Elle a dû se reprendre, car elle continue à me raconter ma vie comme elle la percevait.
    
    Un temps long, mais depuis que je suis là, que veut dire le temps, seule la vie qui semble revenir en moi de façon manifeste compte.
    
    Une demi-heure, une simple approximation compte tenu de mon état dont je commence à prendre conscience.
    
    Jusqu’à de nouveau elle s’écrie comme pour exorciser ses peurs.
    
    - Il a bougé un pied, le drap a bougé et puis l'autre !
    
    Oh merci mon dieu !
    
    Je sens sa main sur ma joue et elle me prononce ces mots chers à mon cœur.
    
    - M’entends-tu mon bébé ?
    
    Encore une fois, j’aurais aimé lui répondre.
    
    « Bien sûr que je t’entends maman chérie et depuis longtemps, mais j’en suis incapable à cause de ce tuyau, je voudrais te crier mon amour maman chérie. »
    
    - Si tu m’entends chéri, fais-moi un signe s’il te plait, utilise ton doigt, sens, je le tiens, s’il te plait, s’il te plait, allez, allez...
    
    Devant son impatience, je suis heureux de lui montrer que je peux bouger un doigt, pourquoi, c’est à sa demande que j’y pense.
    
    Avec beaucoup de peine et au prix d’énormes efforts, son ...