1. Chap IV BRIDOLINE Histoire véridique d'un jeu


    Datte: 29/07/2019, Catégories: BDSM / Fétichisme Transexuels Auteur: MadameAmandine, Source: xHamster

    Myrtile joue avec le feu
    
    Dès le lendemain, la Hongroise voulut apprécier l'assistance qu'elle pouvait attendre de Maria et de Francesca. Elle appuya deux fois sur le timbre ; quelques secondes après les deux Italiennes se présentaient dans le salon d'où était venu l'appel ; elles se tenaient toutes prêtes à dénouer la cordelière qui leur servait de ceinture et furent un peu surprises de trouver la Comtesse seule.
    
    - Je veux simplement, dit celle-ci, vous prévenir que je vais prendre l'air dans le parc; suivez-moi discrètement, sans vous faire voir, ne vous éloignez pas trop et ne vous montrez que si je siffle deux fois.
    
    La Comtesse avait résolu de faire un pèlerinage aux lieux où elle avait eu l'imprudence d'exiger de Frida des caresses qui avaient violemment troublé le jeune homme et n'avaient pas peu contribué à le rendre amoureux de sa maîtresse, à provoquer cette passion dans laquelle elle sentait maintenant une menace, un danger pour elle-même.
    
    Elle sortit dans le parc en toilette d'intérieur, sans chapeau ; pour protéger des morsures du soleil son visage, son buste décolleté, ses bras nus, Frida la suivait, tenant à deux mains une ombrelle ouverte et marchant en arrière ou un peu sur le côté, de façon à bien la protéger.
    
    Au début le groupe chemina paisiblement ; à l'ombre de ce parasol l'allure souple et lente de la châtelaine lui donnait grand air ; Frida était heureuse d'abriter sa maîtresse ; il s'acquittait de sa fonction avec une amoureuse ...
    ... prévenance et son geste empressé avait un caractère servile en même temps qu'une grâce bien féminine.
    
    Tous deux atteignirent ainsi une clairière qui devait leur rappeler des souvenirs: c'est entre ces deux arbres qu'était tendu le hamac où se balançait le corps nu de Myrtile tandis que Frida l'éventait et ne cessait de l'éventer que pour effleurer de plumes légères ses membres avides de caresses. Le sourire de Myrtile montrait qu'elle n'avait pas oublié les voluptueuses sensations éprouvées ; de plus, elle ne tarda pas à reconnaître que Frida était violemment émue ; en traversant la clairière inondée de soleil, Myrtile vit sur l'ombre projetée que les deux bras qui tenaient le parasol étaient agités d'un tremblement convulsif.
    
    Elle chercha des yeux ses deux gardes du corps ; elle ne les vit pas, mais elle sentit leur présence derrière un massif dont les branches avaient eu un léger frémissement. Elle continua sa promenade et put constater que ses prescriptions étaient suivies ; un imperceptible froissement du gazon, le léger balancement d'une ramure décelaient seuls l'invisible surveillance.
    
    Elle fit quelques détours, traversa une grande pelouse nue qui empêchait de l'accompagner d'aussi près et gagna un petit pavillon de repos ; elle eut la satisfaction de se rendre compte que l'une des Italiennes venait de se dissimuler dans l'un des recoins extérieurs de la légère construction. Myrtile poussa la porte et entra. Elle était déjà venue dans ce pavillon avec Frida lors du ...
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