Après l'amour - Histoires de Sexe

Après l'amour

Résumé de l’épisode précédent :

Le lendemain matin, je suis encore nue et je lézarde dans un demi-sommeil avec mon Rémy. Brusquement, en regardant sa montre, il sursaute :

— Merde, Putain, mon avion…

Il saute littéralement dans ses habits, ne fait pas de toilette, il est hirsute, sa chemise hors du jean. Il bondit sur son sac, enfile son anorak, me fait un petit bisou d’un quart de seconde.

— Je t’appelle dès que j’aurai débarqué à Nancy, je t’aime…

Et il se barre comme s’il était fou… Je le vois, par la fenêtre, courir comme un dératé, attraper de justesse un bus et il disparaît de ma vue.

Je n’ai pas eu le temps de capter : je rêvais de câlins, de bisous, de nuages roses, d’étoiles et de ses caresses qui m’avaient fait rencontrer le nirvana. Je voulais me faire belle, sexy, pour l’allumer, lui servir un petit-déj en tenue super hot, genre Folies Bergère. Et… il me plaque, en deux secondes !

Après quelques minutes dans le brouillard, mon horizon s’éclaircit : hier, c’était la Toussaint, et c’était dimanche. Et nous avions bien profité du dimanche pour fêter, baiser et nous aimer. Mais ce matin, lundi, la vie reprend son cours, qui est plutôt gris que rose. Il faut que je redescende sur terre !

À Nancy ? Ou chez Nancy ? J’ai un doute…

Je suis trop déçue et décide de me recoucher. J’enfile une nuisette rouge plutôt transparente, et quand je passe devant la glace de l’armoire, je ne peux m’empêcher de m’admirer : une magnifique poupée bien ...

... roulée.

Je crois qu’en s’enfuyant, Rémy a raté quelque chose…

Trois heures plus tard :Driiiing…Driiiing…Driiiing…

Je me réveille en sursaut, mon rêve restera inachevé : c’est la sonnette de la porte d’entrée. Je suis toujours dans le cirage :

— Qui est là ?
— C’est moi, Léna. Ouvre ! Je n’ai pas mes clés.
— Excuse-moi, tu viens de me réveiller. Entre.
— Ben, dis donc ! Tu sais qu’il est presque midi ? Viens ici que je te secoue !

Je n’ai pas eu le temps de m’habiller, je suis comme lorsque je me suis couchée, en nuisette sexy. Je passe le kimono assorti, qui est suffisamment transparent pour révéler toutes mes formes, et elles se voient bien. Léna s’approche, me prend dans ses bras et me secoue un peu. L’effet est immédiat, je suis bien réveillée et je lui dis :

— Je suis seule, Rémy s’est barré. Tu ne travailles pas ce matin ?
— Non, tu sais que j’ai passé mon dimanche à m’envoyer en altitude avec Sophie. Elle m’a donné congé jusqu’à 15 heures, pour que je vienne discuter avec toi.

Je lui résume l’épisode de ce matin et pendant que je lui parle, elle a enlevé sa robe et m’apparaît dans la tenue que nous avions décidé de porter quand nous sommes entre nous : soutien-gorge, slip, porte-jarretelles (facultatif) et bas. Ses dessous me sont inconnus et sont super sexy. Elle est vraiment désirable. Je lui raconte le départ précipité de Rémy, dont je ne comprends pas la raison. Elle me dit :

— Ne t’inquiète pas, de toute manière tu ne peux rien y changer, mais je ...