Roxane (14) - Histoires de Sexe

Roxane (14)

Résumé de l’épisode précédent :

Nicolas et Méline ont divorcé. Ils sont repartis vivre en France. Nicolas vient le premier dimanche de chaque mois rendre visite à Roxane, son amoureuse, restée vivre en Écosse avec Albert son époux.

— Roxane ?

La duchesse se tourna vers son majordome.

— Monsieur Mean est demandé à la porte.
— Qui le demande ?
— La baronne Cécile de Plessiverdière, annonça Ronald.

Roxane grimaça. Elle posa son livre et se leva pour se rendre dans le hall d’entrée où le majordome avait demandé à la dame de patienter.

— Bonjour madame la baronne. Je suis enchantée de vous revoir.
— Tout le plaisir est pour moi, répondit la baronne dont le ton et l’attitude disaient le contraire.

Elle était tendue, crispée. Sa mâchoire fermée, sa main tremblante, tout indiquait qu’elle n’allait pas bien.

— Je suis désolée mais mon mari est absent et ne rentrera que fort tard dans la nuit.

La baronne en fut dépitée. Roxane constata qu’elle se retenait de pleurer. Elle hocha la tête, les joues frémissantes, puis s’inclina légèrement avant de lancer d’une voix contrôlée :

— Je vous remercie. Je suis désolée de vous avoir dérangée. Je vous souhaite une bonne soirée, madame la duchesse.

La baronne se retourna pour se diriger vers la porte. Ronald lui ouvrit le battant. Au moment où elle sortait, Roxane lui lança :

— Cécile !

Elle se retourna.

— Serait-ce la présence de monsieur Du Moulin que vous recherchez vraiment ?

La baronne frémit et ...

... se figea, le visage inquiet et éberlué.

— J’ai peut-être quelque chose qui pourrait vous convenir, indiqua Roxane. Bon, évidemment, rien d’équivalent à Nicolas. Je n’ai jamais trouvé quiconque lui arrivant à la cheville mais à défaut de grive…

La baronne resta très crispée.

— Vous en voulez quand même ou pas ? demanda Roxane en désignant l’intérieur du château.

La baronne hésita un instant puis entra. Ronald ferma la porte en transperçant sa patronne des yeux.

— Mais non, lança-t-elle en français à son majordome, langue qu’elle savait que la baronne ne comprenait pas. Je ne parlais évidemment pas de vous !
— Monsieur n’est pas là, répondit-il dans la même langue.
— Et même si c’était le cas. Il ne voudrait pas lui donner ce dont elle a besoin.

Ronald en convint.

— À qui pensez-vous ? demanda le majordome.
— Garfield, répondit Roxane.

Ronald plissa les yeux avant de faire la moue.

— J’aurais préféré Tyrold ! s’exclama Roxane.
— C’est certain ! confirma Ronald.
— Il n’est pas là. Je fais avec ce que j’ai.

Ronald grimaça mais admit d’un geste que c’était la seule option à peu près convenable.

— Besoin d’une sécurité ?
— Non, merci. Je vais rester moi-même avec elle. Je me sens responsable.
— C’est tout à votre honneur, répondit Ronald l’air grave. Bon courage !
— Merci, Ronald.

Roxane se tourna vers la baronne et lança en anglais :

— Si vous voulez bien me suivre. Il va falloir vous changer. Ces vêtements indiquent clairement votre ...