La bonne étoile_2
Datte: 10/06/2025,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Briard, Source: Hds
... pas que tu en doutes. »Il installa ses affaires l’après-midi même et investi l’appartement. Celui-ci était très coquet. Les parents de la jeune fille l’avaient acheté à l’époque où l’immobilier sur La Rochelle était encore abordable. Aujourd’hui, il valait une petite fortune.
Les relations entre les deux étudiants s’améliorèrent formidablement et une certaine complicité naquit entre eux deux. Jérémy se dit qu’au fond, il avait peut-être jugé un peu prématurément Déborah et qu’elle n’était pas aussi égocentrique qu’il l’avait pensé. Elle sortait avec son copain William depuis pas mal de temps et leur couple semblait tenir la route. Elle était donc loin des clichés de garce qu’il s’était figuré.
Elle était pourtant une enfant gâtée. Des parents patrons. Le père dirigeant d’un bar-restaurant réputé et la mère, patronne d’une entreprise de négoce du vin, tous les deux installés sur Bordeaux. Elle avait passé son enfance dans une demeure bourgeoise de Pessac, bien à l’abri du besoin. Née tardivement dans l’histoire du couple de ses parents qui l’avait eue à la quarantaine commencée, elle s’apprêtait à prendre la relève de son père qui, fatigué, n’attendait qu’une chose, c’est qu’elle fût diplômée pour lui confier les rênes de l’établissement.
Superbe jeune fille, blonde comme les blés, tenant sa mine et son teint clair de sa mère, suédoise d’origine, elle avait un regard qui vous hypnotisait dès le premier coup d’œil avec des yeux noisette cerclés d’un trait d’or fin du ...
... plus bel effet. Deux légères fossettes entouraient une bouche mince aux lèvres fines et ourlées et un menton en olive accentuait des joues creusées et un visage au plus beau minois qui soit. Elle avait une poitrine avenante et de longues et minces jambes surmontées d’un fessier joliment arrondi. Elle était une beauté fatale et, pour le malheur de la plupart des garçons, le savait.
Elle avait un don inné pour capter l’attention en secouant légèrement la tête et en balançant sa chevelure, la faisant tournoyer et passer devant ses yeux. Elle savait ce qu’elle voulait : réussir. Réussir à tout prix. Le fond de commerce de son père était pour elle le point de départ de son ascension vers les sommets. Elle ne voulait pas la gloire, non, elle voulait devenir quelqu’un. Quelqu’un de respecté, voire de craint.
Sa relation avec William lui convenait parfaitement. Il était brut de décoffrage, un peu rustre et assez peu cultivé, mais cela faisait son affaire. Elle aimait la force, la puissance, la rugosité chez un homme. Avec Willy, elle était servie. Elle aimait que son compagnon soit séduisant, même irrésistible, que les femmes le lui envient. Elle adorait, par-dessus tout, avoir le sentiment qu’elle tenait les rênes et être le centre des regards et des convoitises.
Au lycée, elle était la reine et elle comptait bien le devenir à La Rochelle.
Après avoir fait les courses, elle appela William en Face Time.
« Coucou mon chéri. »« Heu, Deb ? ça va ? »« Oh, toi, tu as une ...