Spécialiste - Histoires de Sexe

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Cela fait maintenant cinq années que j’exerce la profession de Masturbatologue.

Oui, vous avez bien compris, j’étudie la masturbation ou devrais-je dire les masturbations.

Je ne suis en rien médecin, je n’ai aucun diplômes me permettant d’être référencé comme médecin. Disons que cela se rapproche de loin à une étude sociologique.

Comment m’est venue cette idée d’étudier les différents types de masturbation.

Simple en me connectant à des websites comme Chaturbate ou Cam4.

Il y a au moins deux types de masturbations.

Celle qui va inévitablement aboutir à un orgasme et celle qui n’est que tactile. J’entends par là, le fait de se caresser le minou pour attiser le désir de celui ou celle qui derrière son écran mate leur « room » et leur faire dépenser des jetons pour en espérer plus.

Même chose pour les mâles et les trans.

Je suis certain que vous vous êtes, au moins une fois, connectez à un de ces nombreux sites.

Vous avez peut-être remarqué que certains « cameurs », passent des heures à se tripoter dans l’attente que leurs cagnottes atteignent le bon montant.

J’ai commencé mon étude en me connectant avec ceux et celles qui étaient à quelques jetons de leurs buts.

J’ai ainsi pu découvrir différentes façons de s’adonner au plaisir solitaire.

Ainsi m’est venue l’idée de pousser plus loin dans mon enquête.

J’ai d’abord débuté avec un questionnaire. Cela m’a pris plusieurs semaines afin de bien cerner le sujet, ...

... c’est-à-dire la masturbation chez les adultes.

Ensuite, possédant une maison de ville sur deux étages, j’ai pensé aménager un espace dans lequel des volontaires accepteraient de remplir très sérieusement le questionnaire et par la suite s’adonner à une masturbation. Pour remplir le questionnaire il ne me fallait qu’un petit bureau, une lampe et une chaise.

Pour la seconde partie, j’ai pensé installer un lit large, style king size bed. Un canapé et une douche. Mon idée était aussi d’installer un miroir sans tain derrière lequel j’installerais deux caméras. Une fixe et une pouvant se déplacer pour pouvoir avoir un bon angle de prise de vues.

Bien évidemment, la où les personnes pouvaient absolument refuser d’être filmées. Quant à moi, je me tiendrais derrière le miroir pour observer et prendre des notes.

Il me semblait important qu’il n’y ai aucun contact avec les volontaires.

Mais avant tout cela, il me fallait faire une recherche pour savoir si des volontaires accepteraient de se dévoiler quand ils s’adonnaient à la masturbation.

Pour se faire je me suis connecté sur des sites tels que ceux cités plus haut. Il me fallait cibler les français. J’ai retenu six personnes. Deux femmes, deux hommes et deux trans. J’ai créé un profil pour pouvoir poster un message confidentiel dans lequel j’expliquais ma démarche.

Quatre réponses positives. Une femme, deux hommes et un trans.

Je les remerciais vivement et leur promettais de les recontacter au plus vite. J’ai continué ...