1. COLLECTION PUTE. Fils de pute (1/1)


    Datte: 06/06/2025, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    ... des études pour être avocat et j’ai appris à travailler rationnement.
    
    C’est dans le tiroir du bas du bureau que je trouve une jolie boite en marqueterie fermée par une clef.
    
    Une clef, ou est-elle, il me revient en mémoire que maman en avait une dorée dans ses dernières années autour de son cou comme si c’était un bijou.
    
    Je vais regarder dans le sac qui m’a été donné à l’hôpital où elle avait été amenée et où elle est morte.
    
    Je retourne dans le bureau, ça colle, j’ouvre la boîte.
    
    Des dessins que je reconnais vaguement, c’étaient des dessins fait à la maternelle à Paris.
    
    J’étais plus près de Picasso que de Manet ou Monet, mais c’est touchant qu’elle les ait gardés, montrant rarement des marques de tendresse envers moi.
    
    Des bijoux, certainement de sa maman, car ils font voir leur ancienneté et enfin un cahier d’écolier.
    
    Au début, je pense qu’il m’appartient, j’ai eu les mêmes acheté par paquet en début des années scolaires.
    
    Je l’ouvre et je reconnais son écriture, c’est maman qui semble l’avoir écrit.
    
    Je commence à lire.
    
    « C’est après bien des hésitations que je commence à écrire ce qu’il m’est arrivé dans ma vie après une altercation plus grande que les autres avec ma mère.
    
    J’avais vécu dans ce manoir avec elle jusqu’à mes vingt ans.
    
    Elle était seule, elle était fille-mère et toute sa vie, elle me reprochait ma naissance avec un garçon qui l’avait abandonnée la laissant seule devant sa grossesse et ses parents.
    
    Un jour, ma mère lors ...
    ... d’une altercation, m’a giflé et ma mise à la porte trouvant que j’étais assez grande pour me débrouiller seule.
    
    J’ai fait mon baluchon et j’ai pris la direction de la gare avec 200 € dans ma poche.
    
    J’ai toujours été attirée par la capitale, j’envisageais déjà de la rejoindre, mais retardant toujours mon départ.
    
    Ça été l’occasion, j’ai pris le train sans payer, je voulais garder mes quelques sous pour chercher du travail dans la grande ville.
    
    Dans le train, dans le compartiment où je me trouvais est monté en même temps que moi un homme bien mis en costume trois-pièces et une attachée caisse.
    
    Je surveillais l’arrivée du contrôleur pensant aller me cacher dans les toilettes, mais je me suis endormie et c’est sa grosse voie qui m’a réveillée.
    
    J’étais coincée et j’ai essayé de lui faire croire que j’étais démunie.
    
    Albert, le monsieur s’appelait Albert, à ouvert son portefeuille et a payé le billet avec le supplément.
    
    Nous avons discuté et il m’a proposé de venir chez lui quand je lui ai dit ce qu’il m’était arrivé.
    
    Je venais de trouver un toit pour quelque temps, restait à trouver un emploi.
    
    « Quelles sont vos références ? »« Manque de références ! »« Trouver un travail, vous aurez des références et nous vous embaucherons ! »« Si tu as des difficultés, je connais quelqu’un qui pourrait t’aider, jolie comme tu l’es ! »
    
    Cette dernière phrase, c’est Joelle qui la prononce dans un café du marais après que je me sois présentée à un entretien d’embauche ...
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